Quelles fleurs pour un enterrement ?

Choisir des fleurs pour un enterrement n’est pas toujours facile. Les fleurs que vous allez offrir serviront à rendre hommage au défunt, à exprimer vos condoléances, mais également à montrer vos sentiments et votre respect envers la personne disparue. Quels types de fleurs peut-on présenter lors d’un enterrement ? Que symbolisent les différentes fleurs ? Voici plus d’informations au sujet des fleurs à offrir pour un enterrement afin de vous aider à faire votre choix.

Les fleurs et les symboles

Offrir des fleurs lors d’une cérémonie d’enterrement est un geste qui a son importance et qui sera apprécié par la famille et les proches du défunt. C’est pourquoi, il ne faut pas choisir ces fleurs au hasard

Chaque fleur symbolise des sentiments différents et votre choix dépendra notamment des liens que vous aviez avec la personne disparue. 

Fleurs et signification 

  • La rose rouge : l’amour passionnel, ou l’amour profond
  • La rose claire : symbolise la sympathie (dans le cas du décès d’un ami proche par exemple)
  • Le lys : la pureté, la sincérité et l’innocence
  • L’œillet : le respect et le deuil
  • Les chrysanthèmes : on offre ces fleurs à l’occasion de la Toussaint, elles peuvent symboliser l’éternité

La signification des couleurs

Pour une cérémonie d’enterrement, il faut prêter attention au type de fleur que vous offrez. Il faut également veiller à choisir la bonne couleur. Chaque couleur a sa propre signification et afin de mieux exprimer vos sentiments, il ne faut pas choisir la couleur des fleurs au hasard.

Significations des couleurs pour rendre hommage

  • Le blanc : cette couleur est très présente dans les cérémonies d’enterrement, elle symbolise la pureté. Les fleurs blanches sont notamment choisies pour les obsèques d’enfants.
  • Le rouge : symbolise l’amour et la passion. Cette couleur est généralement choisie par le conjoint du défunt et sa famille proche.
  • Le jaune et l’orange : ces couleurs claires symbolisent souvent la sympathie et l’amitié. On choisit souvent cette couleur pour les obsèques d’un ami proche.
  • Les couleurs vives : elles peuvent exprimer la joie de vivre et transmettre des énergies positives.
  • Le mauve : c’est la couleur de la Toussaint durant laquelle on offre souvent des chrysanthèmes dont la couleur symbolise le deuil et la tristesse.

Quelle composition florale pour une cérémonie d’enterrement ?

Après avoir choisi le type de fleur et la couleur, il est possible de choisir le type de composition florale à offrir pour la cérémonie d’enterrement.

Chez le fleuriste ou en ligne, vous pourrez trouver différents types de compositions.

Compositions florales 

  • Le bouquet de deuil : simple et élégant, il s’agit d’un des choix les plus courants pour une cérémonie d’enterrement
  • La couronne de fleurs : très fréquemment présente dans les cérémonies d’enterrement, la couronne de fleurs peut être habillée d’un ruban et accompagnée d’un message rendant hommage au défunt.
  • La gerbe de fleurs : la gerbe est plus imposante que le bouquet de fleurs. Elle est composée de feuillages et de grandes fleurs.
  • Le coussin de fleurs : le coussin de fleur se décline en différentes formes. Il peut être rond, conique, en forme de cœur ou autre.
  • Les paniers et les corbeilles de fleurs.

Les types de fleurs et les compositions florales à offrir pour une cérémonie d’enterrement sont nombreux, mais vous pouvez simplement baser ces choix sur les émotions que vous ressentez et le message que vous souhaitez véhiculer. Vous pouvez également accompagner les fleurs d’un message de condoléances pour rendre hommage au défunt.

Entretien de la tombe : comment le faire simplement ?

Le nettoyage et l’entretien d’une tombe font partie des gestes destinés à rendre hommage au défunt. De ce fait, mais cela permet également d’éviter sa détérioration, chose qui peut dans certains cas mener à une reprise de la mairie. L’entretien de la tombe n’est donc pas seulement un geste personnel, c’est aussi une obligation légale. Dans cet article, vous trouverez des méthodes simples d’entretien pour prendre soin d’une tombe.

Débuter l’entretien de la tombe 

L’entretien et le nettoyage d’une tombe sont des opérations qui nécessitent un certain temps et de l’énergie. Il faut effectuer cet entretien plusieurs fois au cours de l’année. Cependant, cela peut être fait simplement grâce aux produits ménagers qu’on a chez-soi.

Alors, voici comment procéder si vous décidez d’effectuer vous-même l’entretien d’une tombe :

Commencez par retirer toutes les fleurs et les différents ornements qui se trouvent sur la sépulture. Ensuite, coupez les fleurs et les feuilles fanées (à l’aide de ciseaux pour vous faciliter la tâche). Retirez aussi toutes les mauvaises herbes qui se trouvent autour de la sépulture (vous pouvez utiliser un outil ou le faire à la main en portant des gants).

Effectuer le nettoyage d’une tombe en pierre 

Utilisez du savon noir dilué dans de l’eau. Prenez une brosse douce (évitez d’utiliser une brosse dure pour ne pas causer de rayures) et utilisez l’eau savonneuse pour nettoyer la pierre. Si vous constatez la présence de tâches sur la pierre, utilisez le mélange suivant : un tiers de bicarbonate de soude et deux tiers de poudre de pierre ponce. Versez ce mélange sur les taches, laissez sécher, puis rincez avec du savon noir dilué dans de l’eau. N’utilisez pas de jet d’eau à haute pression ou d’eau de javel, car les deux peuvent dégrader la pierre.

Le nettoyage d’une tombe  en marbre

Utilisez simplement une éponge et de l’eau, cela suffira à nettoyer le marbre. Si le marbre est fissuré, vous pouvez chauffer une bougie et combler le trou avec un peu de cire. Ensuite, il suffit de retirer l’excédent à l’aide d’une spatule et effectuer un léger cirage.

L’entretien des plantes et des ornements 

S’il y a des fleurs ou des plantes sur la tombe, coupez les fleurs et les feuilles fanées. Si la tombe est décorée avec des plantes artificielles, vous pourrez effectuer leur nettoyage en utilisant un peu de liquide vaisselle diluée dans de l’eau.

La visite de la tombe sera également une bonne occasion d’apporter de nouvelles plantes naturelles ou artificielles. Vous pouvez décorer la tombe avec les fleurs préférées du défunt ou en fonction de vos préférences et de la saison. Si les ornements sont en métal et un peu rouillés, vous pouvez les entretenir et retirer la rouille avec un peu de de bicarbonate de soude. S’ils sont en céramique, il suffit d’utiliser un chiffon et de l’eau pour les nettoyer.

Faire appel à des professionnels pour l’entretien de la tombe

L’entretien d’une tombe peut être fait de manière simple et peu coûteux. Si vous n’avez pas le temps ou la possibilité d’entretenir vous-même la tombe, vous pouvez confier cette opération à des professionnels. En plus de réaliser toutes les opérations d’entretien nécessaires, ils pourront également rénover les inscriptions sur la sépulture si elles sont ternies. Si vous souhaitez confier cette opération à des spécialistes, il est possible de souscrire un abonnement afin d’être sûre de garder la tombe bien entretenue tout au long de l’année.

 

Les obsèques hindouistes

L’hindouisme est la 3ème religion la plus pratiquée au monde, après le christianisme et l’islam, avec environ un milliard de fidèles. Il s’agit également de l’une des plus anciennes religions encore pratiquée aujourd’hui. Le sous-continent indien compte le plus grand nombre d’hindouistes. Voici plus de détails au sujet des rites et des traditions hindouistes dans le cadre des obsèques.

La mort dans la religion hindouiste

Lorsqu’une personne meurt, les hindouistes font en sorte que l’âme du défunt puisse être purifiée dans de bonnes conditions. En effet, cela va préparer l’âme à continuer son parcours dans le cycle de l’incarnation.

Les hindouistes respectent le dharma, qui est perçu comme étant l’ordre universel cosmique et qui confère à l’âme humaine son immortalité. L’hindouisme ne considère pas la mort comme une fin, mais plutôt comme une continuation du parcours de l’âme, la mort est donc seulement un passage.

La mort ne revêt pas de connotation négative, puisque les hindouistes considèrent qu’elle libère l’âme. De ce fait, le défunt sera dans un meilleur état que celui durant lequel il était, lorsqu’il était vivant.

Selon la croyance hindouiste, l’existence humaine a différents niveaux :

  • Le corps physique, premier niveau d’enveloppe matérielle temporaire.
  • L’enveloppe mentale, qui contient l’énergie vitale.
  • L’enveloppe de félicité.

Au moment du décès, les sensations du défunt migrent vers l’enveloppe mentale ou le manas. Par la suite, l’enveloppe mentale se replie dans le niveau vibratoire du prâna et retourne au corps de la connaissance intuitive, ou « Brahman », pour finalement atteindre la libération totale de l’âme, dans l’enveloppe de la félicité, ou « moksha ».

Les rites des obsèques hindouistes

S’ils en ont la possibilité, la famille et les proches d’un mourant l’accompagnent jusqu’à ses derniers instants. Ils font tout le nécessaire pour que ces derniers moments soient le moins pénibles possible. Ainsi, l’objectif est d’éviter de perturber l’âme et de faciliter la transition vers des états vibratoires plus élevés. La tête du mourant est également rasée, ce qui permet à l’âme de s’échapper plus facilement par le chakra de la couronne.

Un rituel sacré pour l’âme

Durant le rituel de purification, on dépose des cendres sur le front du mourant, quelques gouttes d’eau pour le bénir ainsi que des feuilles de basilic sur sa bouche. La tête du mourant est orientée vers le sud, car c’est la direction vers laquelle les morts se dirigent.

La famille se charge de placer devant les yeux du défunt une image de sa divinité préférée. Une bougie est placée derrière sa tête afin d’attirer l’âme (à travers la fontanelle, ou septième chakra) vers cette source lumineuse.

La crémation dans l’hindouisme

En Inde, les défunts sont enroulés dans un linceul et par la suite placés sur un brancard qui est positionné au-dessus d’un bûcher. Les défunts sont recouverts de fleurs et brûlés. Les fleurs les plus utilisées durant le deuil sont les œillets d’Inde, car ces fleurs ont un caractère sacré.

Il faut, en moyenne, six heures pour que le bûcher transforme l’enveloppe corporelle en cendres. Le feu symbolise une offrande au ciel. Durant ces instants, l’âme quitte le corps et se dirige vers un niveau vibratoire supérieur. Les cendres sont recueillies puis dispersées le plus rapidement possible dans un fleuve ou autre cours d’eau.

En France, il n’est pas autorisé de placer le défunt sur un bûcher funéraire. C’est l’agence des pompes funèbres qui se charge de récupérer le corps et d’effectuer la procédure de crémation.

Les obsèques bouddhistes

Le bouddhisme est une religion qui compte plus de 600 000 pratiquants en France, mais la plupart des bouddhistes sont originaires d’Asie. L’enterrement bouddhiste est organisé en respectant différents rituels et doit être pris en charge par des personnes ayant de bonnes connaissances des pratiques religieuses. Dans cet article, vous découvrirez le déroulement et les rites de l’enterrement bouddhiste.

Crémation et inhumation

Selon la croyance bouddhiste, la crémation est un acte qui permet de purifier le karma du défunt par le feu. Il est possible de prendre contact avec une agence de pompes funèbres bouddhiste qui se chargera d’effectuer la crémation. L’inhumation est également possible, elle est autorisée par la religion bouddhiste. Il faut également savoir que le bouddhisme autorise la thanatopraxie et le don d’organes. Après la crémation ou inhumation se tient la cérémonie durant laquelle il est recommandé de porter des habits traditionnels

La mort vue par le bouddhisme

La perception de la mort dans le bouddhisme et les autres religions occidentales est sensiblement différente. Selon le bouddhisme, la mort est considérée comme une libération. En effet, la réincarnation est un thème récurrent de la croyance bouddhiste. Selon la religion bouddhiste, l’âme du défunt est transférée dans un nouveau corps après sa mort. La mort n’est donc pas considérée comme une fin, bien au contraire, elle est perçue comme faisant partie d’un cycle continu. La cérémonie funéraire est organisée de manière à suivre ce processus qui est composé de trois étapes : l’agonie, le positionnement du corps et l’enterrement.

La mort : un passage vers la réincarnation  

Selon la croyance bouddhiste, après la mort d’une personne, son âme intègre le corps d’un homme ou d’un animal, cela dépend du karma du défunt. Afin d’obtenir une renaissance favorable, la personne doit avoir vécu une vie pleine de sagesse et de bienfaisance. Si la personne s’est mal comportée au cours de son existence, il y aura une régression lors de la réincarnation.

La mort est perçue comme quelque chose de positif dans la religion bouddhiste puisqu’elle permet de libérer l’âme et de trouver la paix afin d’atteindre un état nommé le « Nirvana ». La réincarnation du défunt se poursuit continuellement jusqu’à ce qu’il parvienne au Nirvana.

 

Enterrement bouddhiste : les rites funéraires

Afin que l’esprit du défunt puisse atteindre le Nirvana, les cérémonies bouddhistes doivent se dérouler en respectant des rites et des protocoles précis. Juste après le décès de la personne, le corps n’est ni manipulé ni déplacé, car il s’agit du moment où la conscience quitte le corps (ce processus peut durer quelques heures à quelques jours). S’il est nécessaire de placer le corps, il faudra d’abord manipuler le crâne du défunt, afin de favoriser l’élévation de sa conscience et de son esprit.

Dans le bouddhisme, la préparation du corps dépend de l’origine du défunt. Certaines traditions incluent la toilette mortuaire du corps tandis qu’avec d’autres, on met des pièces d’argent et du Betel (plante sacrée) dans la bouche du défunt. Pendant ce temps, la famille du défunt et les moines font des prières de purification et invoquent l’aide de Bouddha.

La tradition bouddhiste exige que la famille du défunt soit présente lors de l’embrasement et elle doit prononcer des prières pendant la crémation. En France, cette tradition n’est pas possible, car les conditions de sécurité des crématoriums l’interdisent. La famille du défunt a la possibilité d’assister à la crémation du défunt via des caméras vidéo ou bien depuis une salle vitrée.

Le columbarium : qu’est-ce que c’est ?

Une fois la crémation du corps terminée, il faut décider de ce qui adviendra des cendres du défunt. De nombreuses familles choisissent de disperser les cendres de leur défunt dans la nature, tandis que d’autres optent pour l’inhumation dans un caveau familial. Il est, également possible, de déposer l’urne qui contient les cendres dans la case d’un columbarium. Qu’est-ce qu’un columbarium et quelles sont ses origines ? Voici les réponses à ces questions.

Qu’est-ce qu’un columbarium ?

Le columbarium prend souvent la forme d’un mur composé de cases. Dans ces cases, il est possible de déposer les urnes cinéraires qui contiennent les cendres des défunts après leur crémation. Il est à noter que chaque case peut contenir une ou plusieurs urnes. Les cases sont généralement composées de granit.

Selon la loi, chaque cimetière municipal doit disposer d’un columbarium où les familles peuvent déposer leurs urnes et leur attribuer des plaques commémoratives. Sur ces plaques, on peut retrouver différentes informations au sujet des défunts, notamment leur nom et prénom ainsi que leur date de naissance.

Comme pour une tombe, il faut s’adresser à la mairie de la commune du cimetière afin d’acheter une concession pour un columbarium. De manière générale, la durée de la concession pour les columbariums est de 15 à 30 ans.

Le columbarium : histoire et origine

Le mot columbarium vient du latin « Columba », qui signifie « niche de pigeons ». L’origine de ce monument remonte à la Rome Antique : durant cette époque, la classe aisée de la population avait souvent recours à la crémation. Les rites funéraires romains avaient pour objectif de préserver l’âme de la souffrance et de lui permettre de trouver le repos éternel. Les plus pauvres, quant à eux, étaient le plus souvent inhumés.

Les cendres étaient ensuite déposées dans des urnes cinéraires et placées dans les premiers columbariums. Il était possible de trouver ces monuments en dehors des villes, enterrés de manière partielle ou totale.

Les murs des monuments étaient creusés de petites niches, où il était possible de déposer les urnes qui étaient généralement accompagnées de plaques commémoratives et de sculptures à l’image du défunt.

Durant cette époque, la crémation était la procédure la plus choisie. En effet, les columbariums étaient considérés comme étant une solution pratique pour une transition entre la vie et la mort. Avec l’arrivée du christianisme à partir du 2ème siècle, l’inhumation fut popularisée, inversant ainsi les habitudes.

Les avantages du columbarium

Au fil des siècles, le columbarium est rapidement devenu un monument prisé par les populations des différents pays du monde. Il s’agit d’une solution pratique et simple, en particulier pour les familles qui souhaitent se recueillir auprès de leurs défunts. C’est un monument esthétique, bien aménagé et il est facile d’y déposer une urne. Pour les familles qui le souhaitent, il est possible de déposer plusieurs urnes dans une même case.

Le columbarium, en plus du peu d’espace qu’il nécessite pour accueillir les différentes urnes (surtout lorsque le monument est érigé en hauteur), offre de nombreux autres avantages. Tout d’abord, déposer l’urne dans ce monument est une excellente alternative à la dispersion des cendres. C’est, également, une solution peu onéreuse et une bonne alternative à l’achat d’une concession funéraire individuelle. Pour ces différents avantages, le columbarium devient de plus en plus populaire et de nombreuses familles font ce choix.

Les obsèques juives

Les rituels peuvent varier en fonction des communautés, mais de manière générale, les obsèques juives se déroulent de manière simple et sont caractérisées par la sobriété. Dans la plupart des cas, les fleurs ou les couronnes funéraires ne sont pas offertes à la famille du défunt. La mise en terre est obligatoire et l’inhumation doit se faire très rapidement après le décès. Voici plus de détails au sujet du déroulement des obsèques juives.

Enterrement juif : les rituels et les coutumes

La veillée funéraire précède l’enterrement. Durant cette veillée, les membres de la famille ou les proches vont dévêtir le défunt et le recouvrir d’un drap blanc. Le défunt est étendu sur le sol et une bougie est posée près de son visage.

Toilette rituelle

Dans la cérémonie funéraire juive, la toilette est obligatoire et tout le corps doit être lavé. La purification du corps se déroule en suivant un rituel très précis. C’est la « Hévra Kadicha », confrérie sacrée composée de membres choisis pour leur dévouement, qui effectuera la toilette du défunt. Celui-ci est recouvert d’une toile blanche.

Le rite de la Qeri’ah

Par la suite se déroule le rite du vêtement déchiré appelé la « Qeri’ah ». Durant ce rite, un vêtement est préparé et déchiré en signe de deuil. Les proches (qui peuvent être le père, la mère, le mari, l’épouse, les frères et sœurs) vont déchirer une partie de leurs vêtements à hauteur de leur cœur en se tenant debout. Le rite de déchirure du vêtement permet d’exprimer la peine ressentie après la perte de l’être cher. Ce rite est effectué avant la mise en terre, après la récitation de la bénédiction. Le vêtement déchiré sera conservé pendant 7 jours, après quoi il sera jeté.

La mise en terre

La lecture du « Tsidouk Hadin », qui est un éloge funèbre, se fait au moment de la mise en terre du cercueil. Par tradition, après la cérémonie au cimetière, l’assistance se lave les mains, mais sans les essuyer afin d’entretenir un lien symbolique avec le défunt et sa famille.

Mettre un corps en terre est un rite sacré rendu obligatoire par la Torah. L’inhumation du corps permettra au défunt de profiter d’un bonheur et d’un repos éternels. La crémation est considérée comme une attaque du corps et de l’âme du défunt, même si elle est acceptée par certains rabbins.

La vie, un passage vers l’éternité 

Les commandements de la Torah servent de guide pour les rites et les cérémonies juives. Selon la croyance juive, la mort n’est pas une fin et la vie sur terre n’est qu’un passage qui constitue une étape précédant la vie après la mort. La vie du défunt après la mort est donc un symbole de l’éternité auprès de Dieu. Même si la famille et les proches du défunt sont en deuil après avoir perdu un être cher, beaucoup ressentent de la sérénité en ayant conscience qu’il y a une nouvelle vie après la mort.

Où sont enterrées les juifs en France ?

Les personnes de confession juive qui sont inhumées en France peuvent être enterrées dans les carrés juifs de certains cimetières. Les inhumations juives ne se déroulent jamais pendant le weekend, car le Shabbat a lieu le samedi et les pompes funèbres n’organisent pas d’obsèques le dimanche. En France, le cercueil est obligatoire pour des raisons sanitaires. L’inhumation doit se dérouler dans de courts délais, c’est pourquoi les proches du défunt doivent faire appel à une agence de pompes funèbres pouvant assurer un service rapide.

Hommage : la personnalisation de la tombe

La pierre tombale, les accessoires et articles funéraires… différents éléments participent au dernier hommage à un défunt. Plus encore, les possibilités sont nombreuses pour personnaliser la sépulture et concevoir un lieu de mémoire et de recueillement unique, à l’image de votre parent décédé.
Notre équipe rédactionnel vous livre tous les secrets de la personnalisation d’un monument au cimetière.

L’esthétique du monument funéraire

Matérialisant la dernière demeure du défunt, les familles sont particulièrement attentives au choix du monument funéraire érigé au cimetière. Pour beaucoup, il est important de le personnaliser un tant soit peu pour éviter une énième tombe triste, semblable à ses voisines.

Ligne design, traditionnelle, cultuelle… les modèles de pierre tombale sont modifiables et adaptables. La présence ou l’absence de certains des éléments peut, bien évidemment, être liée à une problématique technique inhérente au cimetière et son terrain, aux us et coutumes de la région. Il peut s’agir également de répondre à une volonté esthétique du défunt ou de sa famille.

La composition d’un monument funéraire :

  • La stèle : élément vertical sur lequel l’identité du défunt, une épitaphe et/ou un motif ornemental peut être gravé. La stèle funéraire peut prendre différentes formes. Ainsi parle-t-on de stèle droite, stèle à pans coupés, stèle trapézoïdale, stèle doucine, stèle croix…
  • La tombale : élément horizontal permettant de couvrir et de fermer la sépulture. Là encore, différentes formes : tombale plate (avec ou sans pente), tombale bombée, tombale à pans, tombale chanfreinée ou encore tombale sculptée.
  • Le soubassement : élément participant à rehausser l’ouvrage et à délimiter la sépulture.
  • La semelle : assise du monument funéraire. La semelle assure la stabilité de l’ensemble.

Les matériaux pour une pierre tombale

Granit, marbre, pierre… différents matériaux peuvent être utilisés par les marbriers funéraires pour la conception et la personnalisation d’un monument funéraire. Retrouvez ci-après leurs particularités :

  • Le granit
    Le granit est notamment prisé pour ses qualités en termes de résistance et de solidité. Il compte aussi de nombreuses variétés, laissant le choix de la couleur (noir, gris, bleu, vert, rouge, brun…), l’aspect et le grain (uni, moucheté ou encore veiné).
  • Le marbre
    Le marbre est apprécié pour son allure « noble » et ses couleurs sobres (blanc, gris ou encore noir). Attention toutefois, c’est un matériau poreux, résistant mal aux intempéries.
  • La pierre
    Fréquemment utilisée, la pierre est moins onéreuse que le granit et le marbre. Ce matériau propose plusieurs coloris (blanc, gris, rose). À noter, c’est une matière poreuse, plus fragile et moins étanche que le granit.

Pour information, le choix du matériau d’un monument funéraire influe sur le prix de celui-ci, mais aussi sur son esthétique et sa résistance dans le temps.

Les décorations de la sépulture

Le monument funéraire peut se parer d’un élément décoratif, à l’image du défunt (sa vie, sa personnalité, une passion…). Gravure, sculpture ou incrustation sont autant de possibilités pour la famille de personnaliser la tombe de leur proche décédé.

Détails et spécificités de ces options :

  • La gravure funéraire
    Épitaphe, motif divers ou symbole religieux, la gravure funéraire peut prendre différentes formes. En fonction des goûts du défunt et des proches, le marbrier-graveur procède à la gravure de la stèle ou de la tombale. Il est également possible d’opter pour une gravure incolore, à la feuille d’or ou peint, de choisir dans le cas d’un message la police et la taille des caractères.
  • L’incrustation funéraire
    La technique de l’incrustation consiste en l’insertion d’un matériau dans le monument funéraire. Le professionnel ajoute un détail (en pâte de verre, en cristal ou en métal) afin de créer un motif ou un décor ornemental.
  • La sculpture funéraire
    Certaines sépultures sont des œuvres d’art funéraires. En fonction de la personnalité du défunt, de sa religion, d’une passion ou autre, une sculpture funéraire peut accompagner le monument funéraire pour en faire un objet unique.

Articles funéraires : les incontournables des cimetières

Éléments décoratifs prisés des familles en deuil, les articles funéraires personnalisent la tombe d’un défunt. Toute une gamme d’objets pour l’hommage est ainsi proposée dans les agences de pompes funèbres ou sur les sites Internet spécialisés dans le domaine.

À savoir, les accessoires funéraires peuvent accompagnés le cercueil du défunt lors de la cérémonie des obsèques, pour être ensuite déposés sur la tombe après l’inhumation (enterrement). La famille ou encore les amis peuvent également attendre quelques temps après les obsèques pour le faire.

  • La plaque funéraire (ou plaque commémorative) se présente sous différentes formes (cœur, livre, goutte d’eau, etc.). La plaque funéraire est facilement personnalisable avec un motif ou une épitaphe. À chacun d’opter pour la plaque reflétant le message d’amour ou d’hommage adapté.
  • Le vase funéraire ou la jardinière est idéal pour le fleurissement de la tombe. Les proches peuvent ainsi déposer des plantes, mais aussi des fleurs fraîches ou artificielles. Cet article funéraire est souvent conçu dans le même matériau que la tombe.
  • Le médaillon en porcelaine permet de fixer le portrait de la personne décédée à l’endroit voulu (souvent sur la stèle funéraire ou la tombale).
  • Le bronze et l’emblème ajoutent un élément en relief à la tombe. Ces ornements peuvent prendre la forme d’un motif laïque (rose, colombe…) ou d’un symbole religieux (croix, étoile, fleur du lotus, croissant…).
  • La bougie funéraire se veut être un geste à la portée symbolique. Déposer une bougie au cimetière vient accompagner l’hommage et perpétuer le souvenir.

À l’image des agences ROC ECLERC, les entreprises de pompes funèbres disposent d’un catalogue de monuments funéraires et cinéraires (modèles standards et personnalisables), ainsi que de nombreux articles destinés à la personnalisation des tombes. N’hésitez pas à vous adresser à un conseiller funéraire en cas de question sur la réglementation des cimetières ou pour la réalisation d’un lieu de mémoire à l’image de la personne décédée.

/Hommage : la personnalisation de la tombe

L’esthétique du monument funéraire

Matérialisant la dernière demeure du défunt, les familles sont particulièrement attentives au choix du monument funéraire érigé au cimetière. Pour beaucoup, il est important de le personnaliser un tant soit peu pour éviter une énième tombe triste, semblable à ses voisines.

Ligne design, traditionnelle, cultuelle… les modèles de pierre tombale sont modifiables et adaptables. La présence ou l’absence de certains des éléments peut, bien évidemment, être liée à une problématique technique inhérente au cimetière et son terrain, aux us et coutumes de la région. Il peut s’agir également de répondre à une volonté esthétique du défunt ou de sa famille.

La composition d’un monument funéraire :

  • La stèle : élément vertical sur lequel l’identité du défunt, une épitaphe et/ou un motif ornemental peut être gravé. La stèle funéraire peut prendre différentes formes. Ainsi parle-t-on de stèle droite, stèle à pans coupés, stèle trapézoïdale, stèle doucine, stèle croix…
  • La tombale : élément horizontal permettant de couvrir et de fermer la sépulture. Là encore, différentes formes : tombale plate (avec ou sans pente), tombale bombée, tombale à pans, tombale chanfreinée ou encore tombale sculptée.
  • Le soubassement : élément participant à rehausser l’ouvrage et à délimiter la sépulture.
  • La semelle : assise du monument funéraire. La semelle assure la stabilité de l’ensemble.

Les matériaux pour une pierre tombale

Granit, marbre, pierre… différents matériaux peuvent être utilisés par les marbriers funéraires pour la conception et la personnalisation d’un monument funéraire. Retrouvez ci-après leurs particularités :

  • Le granit
    Le granit est notamment prisé pour ses qualités en termes de résistance et de solidité. Il compte aussi de nombreuses variétés, laissant le choix de la couleur (noir, gris, bleu, vert, rouge, brun…), l’aspect et le grain (uni, moucheté ou encore veiné).
  • Le marbre
    Le marbre est apprécié pour son allure « noble » et ses couleurs sobres (blanc, gris ou encore noir). Attention toutefois, c’est un matériau poreux, résistant mal aux intempéries.
  • La pierre
    Fréquemment utilisée, la pierre est moins onéreuse que le granit et le marbre. Ce matériau propose plusieurs coloris (blanc, gris, rose). À noter, c’est une matière poreuse, plus fragile et moins étanche que le granit.

Pour information, le choix du matériau d’un monument funéraire influe sur le prix de celui-ci, mais aussi sur son esthétique et sa résistance dans le temps.

Les décorations de la sépulture

Le monument funéraire peut se parer d’un élément décoratif, à l’image du défunt (sa vie, sa personnalité, une passion…). Gravure, sculpture ou incrustation sont autant de possibilités pour la famille de personnaliser la tombe de leur proche décédé.

Détails et spécificités de ces options :

  • La gravure funéraire
    Épitaphe, motif divers ou symbole religieux, la gravure funéraire peut prendre différentes formes. En fonction des goûts du défunt et des proches, le marbrier-graveur procède à la gravure de la stèle ou de la tombale. Il est également possible d’opter pour une gravure incolore, à la feuille d’or ou peint, de choisir dans le cas d’un message la police et la taille des caractères.
  • L’incrustation funéraire
    La technique de l’incrustation consiste en l’insertion d’un matériau dans le monument funéraire. Le professionnel ajoute un détail (en pâte de verre, en cristal ou en métal) afin de créer un motif ou un décor ornemental.
  • La sculpture funéraire
    Certaines sépultures sont des œuvres d’art funéraires. En fonction de la personnalité du défunt, de sa religion, d’une passion ou autre, une sculpture funéraire peut accompagner le monument funéraire pour en faire un objet unique.

Articles funéraires : les incontournables des cimetières

Éléments décoratifs prisés des familles en deuil, les articles funéraires personnalisent la tombe d’un défunt. Toute une gamme d’objets pour l’hommage est ainsi proposée dans les agences de pompes funèbres ou sur les sites Internet spécialisés dans le domaine.

À savoir, les accessoires funéraires peuvent accompagnés le cercueil du défunt lors de la cérémonie des obsèques, pour être ensuite déposés sur la tombe après l’inhumation (enterrement). La famille ou encore les amis peuvent également attendre quelques temps après les obsèques pour le faire.

  • La plaque funéraire (ou plaque commémorative) se présente sous différentes formes (cœur, livre, goutte d’eau, etc.). La plaque funéraire est facilement personnalisable avec un motif ou une épitaphe. À chacun d’opter pour la plaque reflétant le message d’amour ou d’hommage adapté.
  • Le vase funéraire ou la jardinière est idéal pour le fleurissement de la tombe. Les proches peuvent ainsi déposer des plantes, mais aussi des fleurs fraîches ou artificielles. Cet article funéraire est souvent conçu dans le même matériau que la tombe.
  • Le médaillon en porcelaine permet de fixer le portrait de la personne décédée à l’endroit voulu (souvent sur la stèle funéraire ou la tombale).
  • Le bronze et l’emblème ajoutent un élément en relief à la tombe. Ces ornements peuvent prendre la forme d’un motif laïque (rose, colombe…) ou d’un symbole religieux (croix, étoile, fleur du lotus, croissant…).
  • La bougie funéraire se veut être un geste à la portée symbolique. Déposer une bougie au cimetière vient accompagner l’hommage et perpétuer le souvenir.

À l’image des agences ROC ECLERC, les entreprises de pompes funèbres disposent d’un catalogue de monuments funéraires et cinéraires (modèles standards et personnalisables), ainsi que de nombreux articles destinés à la personnalisation des tombes. N’hésitez pas à vous adresser à un conseiller funéraire en cas de question sur la réglementation des cimetières ou pour la réalisation d’un lieu de mémoire à l’image de la personne décédée.

Sépulture / Quel nom graver sur une tombe ?

Que ce soit sur la stèle ou sur le côté du monument funéraire, l’inscription sur la tombe d’un défunt doit respecter un impératif de décence et de dignité. Tout ne peut pas être gravé.

En général, la gravure funéraire mentionne l’identité du défunt – à savoir le nom et le prénom, les dates de naissance et de décès. En dehors de ces informations réglementaires, il est possible de faire graver une épitaphe, un message personnel ou une citation.

À savoir, l’article R. 2223-8 du Code général des collectivités territoriales stipule : « Aucune inscription ne peut être placée sur les pierres tumulaires ou monuments funéraires sans avoir été préalablement soumise à l’approbation du maire ». Aussi, il est recommandé de soumettre à validation l’inscription funéraire aux services concernés avant la gravure du monument.

Article funéraire / Quelle plaque funéraire choisir ?

Afin de répondre aux goûts de chacun, il existe une gamme variée de plaques funéraires.

  • Les plaques funéraires traditionnelles affichent des formes rectangulaires ou carrées.
  • Les plaques funéraires modernes se déclinent dans des matériaux type plexiglas ou altuglas©.

Il est possible de personnaliser une plaque funéraire en y ajoutant une gravure ou un bronze. Différents thèmes sont proposés : fleurs et nature, animaux, sports et loisirs ou encore métiers. L’épitaphe – « À mon père », « À notre grand-mère »… – apposée sur la plaque funéraire ponctue le geste d’hommage.

Les pompes funèbres (à l’instar des agences ROC ECLERC ou France Obsèques) disposent souvent d’un catalogue d’articles funéraires. N’hésitez pas à demander conseil auprès d’un conseiller : il saura vous renseigner.

Marbrerie funéraire / Qui doit s’occuper de l’entretien de la tombe ?

Le concessionnaire d’un emplacement au cimetière (ou ses héritiers) a la charge du nettoyage de la sépulture. En effet, il a l’obligation de veiller à son bon état sous peine, en cas d’état d’abandon, qu’elle soit reprise par la mairie.

Par « entretien de la tombe », il est attendu que le concessionnaire s’occupe du nettoyage du monument funéraire (dépoussiérage, nettoyage et démoussage de la pierre tombale) et procède aux travaux nécessaires (réparation de la tombale ou stèle funéraire cassée, rejointement pour éviter les problèmes d’étanchéité…).
L’entretien des allées et espaces verts du cimetière incombe à la commune de rattachement du cimetière.

À savoir, le site Internet avis-de-deces.net et En sa mémoire proposent un service d’entretien de la tombe. Le principe : un professionnel se déplace en votre nom pour effectuer le nettoyage du monument funéraire et fleurir la tombe.

/Hommage : la personnalisation de la tombe

L’esthétique du monument funéraire

Matérialisant la dernière demeure du défunt, les familles sont particulièrement attentives au choix du monument funéraire érigé au cimetière. Pour beaucoup, il est important de le personnaliser un tant soit peu pour éviter une énième tombe triste, semblable à ses voisines.

Ligne design, traditionnelle, cultuelle… les modèles de pierre tombale sont modifiables et adaptables. La présence ou l’absence de certains des éléments peut, bien évidemment, être liée à une problématique technique inhérente au cimetière et son terrain, aux us et coutumes de la région. Il peut s’agir également de répondre à une volonté esthétique du défunt ou de sa famille.

La composition d’un monument funéraire :

  • La stèle : élément vertical sur lequel l’identité du défunt, une épitaphe et/ou un motif ornemental peut être gravé. La stèle funéraire peut prendre différentes formes. Ainsi parle-t-on de stèle droite, stèle à pans coupés, stèle trapézoïdale, stèle doucine, stèle croix…
  • La tombale : élément horizontal permettant de couvrir et de fermer la sépulture. Là encore, différentes formes : tombale plate (avec ou sans pente), tombale bombée, tombale à pans, tombale chanfreinée ou encore tombale sculptée.
  • Le soubassement : élément participant à rehausser l’ouvrage et à délimiter la sépulture.
  • La semelle : assise du monument funéraire. La semelle assure la stabilité de l’ensemble.

Les matériaux pour une pierre tombale

Granit, marbre, pierre… différents matériaux peuvent être utilisés par les marbriers funéraires pour la conception et la personnalisation d’un monument funéraire. Retrouvez ci-après leurs particularités :

  • Le granit
    Le granit est notamment prisé pour ses qualités en termes de résistance et de solidité. Il compte aussi de nombreuses variétés, laissant le choix de la couleur (noir, gris, bleu, vert, rouge, brun…), l’aspect et le grain (uni, moucheté ou encore veiné).
  • Le marbre
    Le marbre est apprécié pour son allure « noble » et ses couleurs sobres (blanc, gris ou encore noir). Attention toutefois, c’est un matériau poreux, résistant mal aux intempéries.
  • La pierre
    Fréquemment utilisée, la pierre est moins onéreuse que le granit et le marbre. Ce matériau propose plusieurs coloris (blanc, gris, rose). À noter, c’est une matière poreuse, plus fragile et moins étanche que le granit.

Pour information, le choix du matériau d’un monument funéraire influe sur le prix de celui-ci, mais aussi sur son esthétique et sa résistance dans le temps.

Les décorations de la sépulture

Le monument funéraire peut se parer d’un élément décoratif, à l’image du défunt (sa vie, sa personnalité, une passion…). Gravure, sculpture ou incrustation sont autant de possibilités pour la famille de personnaliser la tombe de leur proche décédé.

Détails et spécificités de ces options :

  • La gravure funéraire
    Épitaphe, motif divers ou symbole religieux, la gravure funéraire peut prendre différentes formes. En fonction des goûts du défunt et des proches, le marbrier-graveur procède à la gravure de la stèle ou de la tombale. Il est également possible d’opter pour une gravure incolore, à la feuille d’or ou peint, de choisir dans le cas d’un message la police et la taille des caractères.
  • L’incrustation funéraire
    La technique de l’incrustation consiste en l’insertion d’un matériau dans le monument funéraire. Le professionnel ajoute un détail (en pâte de verre, en cristal ou en métal) afin de créer un motif ou un décor ornemental.
  • La sculpture funéraire
    Certaines sépultures sont des œuvres d’art funéraires. En fonction de la personnalité du défunt, de sa religion, d’une passion ou autre, une sculpture funéraire peut accompagner le monument funéraire pour en faire un objet unique.

Articles funéraires : les incontournables des cimetières

Éléments décoratifs prisés des familles en deuil, les articles funéraires personnalisent la tombe d’un défunt. Toute une gamme d’objets pour l’hommage est ainsi proposée dans les agences de pompes funèbres ou sur les sites Internet spécialisés dans le domaine.

À savoir, les accessoires funéraires peuvent accompagnés le cercueil du défunt lors de la cérémonie des obsèques, pour être ensuite déposés sur la tombe après l’inhumation (enterrement). La famille ou encore les amis peuvent également attendre quelques temps après les obsèques pour le faire.

  • La plaque funéraire (ou plaque commémorative) se présente sous différentes formes (cœur, livre, goutte d’eau, etc.). La plaque funéraire est facilement personnalisable avec un motif ou une épitaphe. À chacun d’opter pour la plaque reflétant le message d’amour ou d’hommage adapté.
  • Le vase funéraire ou la jardinière est idéal pour le fleurissement de la tombe. Les proches peuvent ainsi déposer des plantes, mais aussi des fleurs fraîches ou artificielles. Cet article funéraire est souvent conçu dans le même matériau que la tombe.
  • Le médaillon en porcelaine permet de fixer le portrait de la personne décédée à l’endroit voulu (souvent sur la stèle funéraire ou la tombale).
  • Le bronze et l’emblème ajoutent un élément en relief à la tombe. Ces ornements peuvent prendre la forme d’un motif laïque (rose, colombe…) ou d’un symbole religieux (croix, étoile, fleur du lotus, croissant…).
  • La bougie funéraire se veut être un geste à la portée symbolique. Déposer une bougie au cimetière vient accompagner l’hommage et perpétuer le souvenir.

À l’image des agences ROC ECLERC, les entreprises de pompes funèbres disposent d’un catalogue de monuments funéraires et cinéraires (modèles standards et personnalisables), ainsi que de nombreux articles destinés à la personnalisation des tombes. N’hésitez pas à vous adresser à un conseiller funéraire en cas de question sur la réglementation des cimetières ou pour la réalisation d’un lieu de mémoire à l’image de la personne décédée.

Sépulture / Quel nom graver sur une tombe ?

Que ce soit sur la stèle ou sur le côté du monument funéraire, l’inscription sur la tombe d’un défunt doit respecter un impératif de décence et de dignité. Tout ne peut pas être gravé.

En général, la gravure funéraire mentionne l’identité du défunt – à savoir le nom et le prénom, les dates de naissance et de décès. En dehors de ces informations réglementaires, il est possible de faire graver une épitaphe, un message personnel ou une citation.

À savoir, l’article R. 2223-8 du Code général des collectivités territoriales stipule : « Aucune inscription ne peut être placée sur les pierres tumulaires ou monuments funéraires sans avoir été préalablement soumise à l’approbation du maire ». Aussi, il est recommandé de soumettre à validation l’inscription funéraire aux services concernés avant la gravure du monument.

Article funéraire / Quelle plaque funéraire choisir ?

Afin de répondre aux goûts de chacun, il existe une gamme variée de plaques funéraires.

  • Les plaques funéraires traditionnelles affichent des formes rectangulaires ou carrées.
  • Les plaques funéraires modernes se déclinent dans des matériaux type plexiglas ou altuglas©.

Il est possible de personnaliser une plaque funéraire en y ajoutant une gravure ou un bronze. Différents thèmes sont proposés : fleurs et nature, animaux, sports et loisirs ou encore métiers. L’épitaphe – « À mon père », « À notre grand-mère »… – apposée sur la plaque funéraire ponctue le geste d’hommage.

Les pompes funèbres (à l’instar des agences ROC ECLERC ou France Obsèques) disposent souvent d’un catalogue d’articles funéraires. N’hésitez pas à demander conseil auprès d’un conseiller : il saura vous renseigner.

Marbrerie funéraire / Qui doit s’occuper de l’entretien de la tombe ?

Le concessionnaire d’un emplacement au cimetière (ou ses héritiers) a la charge du nettoyage de la sépulture. En effet, il a l’obligation de veiller à son bon état sous peine, en cas d’état d’abandon, qu’elle soit reprise par la mairie.

Par « entretien de la tombe », il est attendu que le concessionnaire s’occupe du nettoyage du monument funéraire (dépoussiérage, nettoyage et démoussage de la pierre tombale) et procède aux travaux nécessaires (réparation de la tombale ou stèle funéraire cassée, rejointement pour éviter les problèmes d’étanchéité…).
L’entretien des allées et espaces verts du cimetière incombe à la commune de rattachement du cimetière.

À savoir, le site Internet avis-de-deces.net et En sa mémoire proposent un service d’entretien de la tombe. Le principe : un professionnel se déplace en votre nom pour effectuer le nettoyage du monument funéraire et fleurir la tombe.

/Hommage : la personnalisation de la tombe

L’esthétique du monument funéraire

Matérialisant la dernière demeure du défunt, les familles sont particulièrement attentives au choix du monument funéraire érigé au cimetière. Pour beaucoup, il est important de le personnaliser un tant soit peu pour éviter une énième tombe triste, semblable à ses voisines.

Ligne design, traditionnelle, cultuelle… les modèles de pierre tombale sont modifiables et adaptables. La présence ou l’absence de certains des éléments peut, bien évidemment, être liée à une problématique technique inhérente au cimetière et son terrain, aux us et coutumes de la région. Il peut s’agir également de répondre à une volonté esthétique du défunt ou de sa famille.

La composition d’un monument funéraire :

  • La stèle : élément vertical sur lequel l’identité du défunt, une épitaphe et/ou un motif ornemental peut être gravé. La stèle funéraire peut prendre différentes formes. Ainsi parle-t-on de stèle droite, stèle à pans coupés, stèle trapézoïdale, stèle doucine, stèle croix…
  • La tombale : élément horizontal permettant de couvrir et de fermer la sépulture. Là encore, différentes formes : tombale plate (avec ou sans pente), tombale bombée, tombale à pans, tombale chanfreinée ou encore tombale sculptée.
  • Le soubassement : élément participant à rehausser l’ouvrage et à délimiter la sépulture.
  • La semelle : assise du monument funéraire. La semelle assure la stabilité de l’ensemble.

Les matériaux pour une pierre tombale

Granit, marbre, pierre… différents matériaux peuvent être utilisés par les marbriers funéraires pour la conception et la personnalisation d’un monument funéraire. Retrouvez ci-après leurs particularités :

  • Le granit
    Le granit est notamment prisé pour ses qualités en termes de résistance et de solidité. Il compte aussi de nombreuses variétés, laissant le choix de la couleur (noir, gris, bleu, vert, rouge, brun…), l’aspect et le grain (uni, moucheté ou encore veiné).
  • Le marbre
    Le marbre est apprécié pour son allure « noble » et ses couleurs sobres (blanc, gris ou encore noir). Attention toutefois, c’est un matériau poreux, résistant mal aux intempéries.
  • La pierre
    Fréquemment utilisée, la pierre est moins onéreuse que le granit et le marbre. Ce matériau propose plusieurs coloris (blanc, gris, rose). À noter, c’est une matière poreuse, plus fragile et moins étanche que le granit.

Pour information, le choix du matériau d’un monument funéraire influe sur le prix de celui-ci, mais aussi sur son esthétique et sa résistance dans le temps.

Les décorations de la sépulture

Le monument funéraire peut se parer d’un élément décoratif, à l’image du défunt (sa vie, sa personnalité, une passion…). Gravure, sculpture ou incrustation sont autant de possibilités pour la famille de personnaliser la tombe de leur proche décédé.

Détails et spécificités de ces options :

  • La gravure funéraire
    Épitaphe, motif divers ou symbole religieux, la gravure funéraire peut prendre différentes formes. En fonction des goûts du défunt et des proches, le marbrier-graveur procède à la gravure de la stèle ou de la tombale. Il est également possible d’opter pour une gravure incolore, à la feuille d’or ou peint, de choisir dans le cas d’un message la police et la taille des caractères.
  • L’incrustation funéraire
    La technique de l’incrustation consiste en l’insertion d’un matériau dans le monument funéraire. Le professionnel ajoute un détail (en pâte de verre, en cristal ou en métal) afin de créer un motif ou un décor ornemental.
  • La sculpture funéraire
    Certaines sépultures sont des œuvres d’art funéraires. En fonction de la personnalité du défunt, de sa religion, d’une passion ou autre, une sculpture funéraire peut accompagner le monument funéraire pour en faire un objet unique.

Articles funéraires : les incontournables des cimetières

Éléments décoratifs prisés des familles en deuil, les articles funéraires personnalisent la tombe d’un défunt. Toute une gamme d’objets pour l’hommage est ainsi proposée dans les agences de pompes funèbres ou sur les sites Internet spécialisés dans le domaine.

À savoir, les accessoires funéraires peuvent accompagnés le cercueil du défunt lors de la cérémonie des obsèques, pour être ensuite déposés sur la tombe après l’inhumation (enterrement). La famille ou encore les amis peuvent également attendre quelques temps après les obsèques pour le faire.

  • La plaque funéraire (ou plaque commémorative) se présente sous différentes formes (cœur, livre, goutte d’eau, etc.). La plaque funéraire est facilement personnalisable avec un motif ou une épitaphe. À chacun d’opter pour la plaque reflétant le message d’amour ou d’hommage adapté.
  • Le vase funéraire ou la jardinière est idéal pour le fleurissement de la tombe. Les proches peuvent ainsi déposer des plantes, mais aussi des fleurs fraîches ou artificielles. Cet article funéraire est souvent conçu dans le même matériau que la tombe.
  • Le médaillon en porcelaine permet de fixer le portrait de la personne décédée à l’endroit voulu (souvent sur la stèle funéraire ou la tombale).
  • Le bronze et l’emblème ajoutent un élément en relief à la tombe. Ces ornements peuvent prendre la forme d’un motif laïque (rose, colombe…) ou d’un symbole religieux (croix, étoile, fleur du lotus, croissant…).
  • La bougie funéraire se veut être un geste à la portée symbolique. Déposer une bougie au cimetière vient accompagner l’hommage et perpétuer le souvenir.

À l’image des agences ROC ECLERC, les entreprises de pompes funèbres disposent d’un catalogue de monuments funéraires et cinéraires (modèles standards et personnalisables), ainsi que de nombreux articles destinés à la personnalisation des tombes. N’hésitez pas à vous adresser à un conseiller funéraire en cas de question sur la réglementation des cimetières ou pour la réalisation d’un lieu de mémoire à l’image de la personne décédée.

Sépulture / Quel nom graver sur une tombe ?

Que ce soit sur la stèle ou sur le côté du monument funéraire, l’inscription sur la tombe d’un défunt doit respecter un impératif de décence et de dignité. Tout ne peut pas être gravé.

En général, la gravure funéraire mentionne l’identité du défunt – à savoir le nom et le prénom, les dates de naissance et de décès. En dehors de ces informations réglementaires, il est possible de faire graver une épitaphe, un message personnel ou une citation.

À savoir, l’article R. 2223-8 du Code général des collectivités territoriales stipule : « Aucune inscription ne peut être placée sur les pierres tumulaires ou monuments funéraires sans avoir été préalablement soumise à l’approbation du maire ». Aussi, il est recommandé de soumettre à validation l’inscription funéraire aux services concernés avant la gravure du monument.

Article funéraire / Quelle plaque funéraire choisir ?

Afin de répondre aux goûts de chacun, il existe une gamme variée de plaques funéraires.

  • Les plaques funéraires traditionnelles affichent des formes rectangulaires ou carrées.
  • Les plaques funéraires modernes se déclinent dans des matériaux type plexiglas ou altuglas©.

Il est possible de personnaliser une plaque funéraire en y ajoutant une gravure ou un bronze. Différents thèmes sont proposés : fleurs et nature, animaux, sports et loisirs ou encore métiers. L’épitaphe – « À mon père », « À notre grand-mère »… – apposée sur la plaque funéraire ponctue le geste d’hommage.

Les pompes funèbres (à l’instar des agences ROC ECLERC ou France Obsèques) disposent souvent d’un catalogue d’articles funéraires. N’hésitez pas à demander conseil auprès d’un conseiller : il saura vous renseigner.

Marbrerie funéraire / Qui doit s’occuper de l’entretien de la tombe ?

Le concessionnaire d’un emplacement au cimetière (ou ses héritiers) a la charge du nettoyage de la sépulture. En effet, il a l’obligation de veiller à son bon état sous peine, en cas d’état d’abandon, qu’elle soit reprise par la mairie.

Par « entretien de la tombe », il est attendu que le concessionnaire s’occupe du nettoyage du monument funéraire (dépoussiérage, nettoyage et démoussage de la pierre tombale) et procède aux travaux nécessaires (réparation de la tombale ou stèle funéraire cassée, rejointement pour éviter les problèmes d’étanchéité…).
L’entretien des allées et espaces verts du cimetière incombe à la commune de rattachement du cimetière.

À savoir, le site Internet avis-de-deces.net et En sa mémoire proposent un service d’entretien de la tombe. Le principe : un professionnel se déplace en votre nom pour effectuer le nettoyage du monument funéraire et fleurir la tombe.

Les toilettes rituelles en fonction des religions

Dans de nombreuses religions, la toilette du défunt fait partie intégrante du rite funéraire. La toilette est effectuée pour que le défunt soit présentable aux funérailles, mais selon les croyances et les traditions, les gestes diffèrent. Voici comment la toilette mortuaire est effectuée en fonction de la religion du défunt.

La toilette mortuaire catholique

Dans la religion catholique, il n’est pas obligatoire de suivre des rituels précis pour la toilette mortuaire. Le corps est tout simplement lavé dans le respect afin d’être présentable. Il est cependant coutume de croiser les doigts du défunt et de mettre un chapelet ou une croix à ses côtés. Il est également possible de bénir le défunt en l’aspergeant d’eau bénite. Si la famille l’exige, pendant un temps de prière, un aumônier fera une bénédiction lors de la cérémonie.

La toilette mortuaire protestante

Dans la religion protestante comme dans la religion catholique, il n’est pas nécessaire de respecter des rituels particuliers pour effectuer la toilette du défunt. Il s’agit simplement de laver le corps du défunt puis de l’habiller, après quoi on dépose une croix huguenote et une bible ouverte à ses côtés.

La toilette mortuaire musulmane

Dans la religion musulmane, les hommes effectue la toilette mortuaire des hommes et les femmes celles des femmes.

Le défunt est allongé sur une table et couvert de la poitrine jusqu’aux genoux. Ensuite, il est lavé à l’aide d’un savon à base de plantes importé de la Mecque. La toilette du défunt commence toujours par les parties intimes (qui ne doivent pas être visibles) et se poursuit avec le reste du corps.

Lorsque le corps du défunt est sec, il est recouvert de trois linceuls. Le premier linceul est posé, en commençant par le côté droit, du cou jusqu’aux genoux. Le second linceul descend pour couvrir entièrement la tête jusqu’aux pieds. Le dernier linceul couvre également tout le corps.

On effectue ensuite trois nœuds avec les linceuls : un nœud au niveau des pieds, un nœud au niveau du ventre et un autre au niveau de la poitrine. Cette procédure fait partie intégrante de la toilette du défunt et sert notamment à le porter.

La toilette mortuaire hindouiste

Dans la religion hindouiste, on commence par retirer les vêtements du défunt puis on le rince à l’eau. Par la suite, le corps est enduit de beurre clarifié. Une fois ces étapes effectuées, le corps du défunt est recouvert d’un linceul blanc, une couleur qui symbolise la pureté de l’âme. En France, il est possible de le remplacer par un costume ou un sari. Si la personne décédée est une femme, elle peut être parée de rouge ou d’orange.

La toilette mortuaire dans la religion bouddhiste et orthodoxe

Dans la religion bouddhiste, il n’y a pas de toilette rituelle. Selon la tradition, on considère que cela n’a pas d’incidence puisque l’âme a déjà quitté le corps. Il n’y a pas non plus de toilette rituelle dans la religion orthodoxe.

En fonction des religions, les toilettes rituelles sont effectuées différemment, cependant, le corps du défunt est toujours lavé et préparé pour être présentable aux funérailles.

Les obsèques musulmanes

Comme pour les différentes autres religions, les obsèques musulmanes comportent des rites funéraires. Ces rites sont dictés par le Coran, livre Saint de l’Islam. L’enterrement musulman n’est pas considéré comme une fin, mais comme un passage. Selon les croyances, l’âme reste dans la tombe pendant une période de 40 jours. Voici plus de détails au sujet des obsèques musulmanes et des différents rites.

Quand doit avoir lieu l’inhumation ?

Dans la religion musulmane, l’inhumation doit être effectuée dans les 24 heures qui suivent le décès de la personne. Si le décès a eu lieu le matin, l’inhumation sera faite avant le coucher du soleil. Si le décès a eu lieu le soir, l’inhumation sera effectuée le lendemain matin. Les Musulmans ne font pas de veillée funéraire et l’enterrement musulman est assez simple et sobre.

En France les délais d’inhumation sont plus longs en raison des démarches administratives. L’inhumation prendra également du temps dans le cas d’un rapatriement par avion, car les horaires des vols entrent en compte. Si l’inhumation a lieu en France, elle devra être effectuée dans un carré musulman dans de courts délais. Par ailleurs, les cercueils sont obligatoires en France pour respecter des protocoles sanitaires.

Habitudes et protocoles selon les rites musulmans

Le jour de l’enterrement, seuls les hommes sont présents. Les femmes restent en retrait pendant la mise en terre et se recueillent auprès du défunt une fois que le cercueil est recouvert.

Les prières prennent une place très importante durant les funérailles musulmanes. En ce qui concerne les fleurs, selon les traditions, il ne faut pas en offrir à la famille du défunt.

Il n’y a pas de protocole précis à respecter pour la tenue vestimentaire. Ainsi, le jour des funérailles, il convient simplement de porter des habits discrets et respectueux.

Comment est réalisée la toilette rituelle ?

Dans la religion musulmane, la toilette rituelle du défunt doit être effectuée en suivant un protocole et des gestes précis. En effet, cette étape est considérée comme étant purificatrice. Les yeux du défunt et sa bouche sont fermés. Le corps est disposé avec tête orientée vers la Mecque, lavé 3 fois puis essuyé. Il est ensuite enveloppé dans un nombre impair de voiles blancs, généralement trois pièces d’étoffes blanches non cousues. Les membres supérieurs peuvent être placés de deux manières différentes : le long du corps avec les paumes tournées vers le haut ou croisés sur la poitrine.

Si le défunt est un homme, la toilette devra être effectuée par des hommes. A l’inverse, ce sont des femmes qui effectuent la toilette des défuntes, en sachant que la toilette doit être effectuée par 4 personnes. Le veuf ou la veuve du défunt ont tout de même la possibilité de faire cette toilette.

Comment se déroule la mise en terre ?

Lors du transport du corps du domicile au cimetière, 4 hommes soulèvent la civière sur laquelle est placé le défunt recouvert d’un drap. Le défunt est sorti la tête la première pendant que les assistants récitent la Shahada sans fin : « Il n’y a de Dieu que Dieu et Muhammad est son prophète ». Lorsque la civière arrive au cimetière, elle est déposée près de la tombe.

Pendant les obsèques, l’imam prononce la « prière des morts » qui comprend quatre tekbir, qui sont des glorifications d’Allah prononcées à haute voix. Après le premier tekbir, la Fatiha est récitée (première sourate du Coran). Après le second tekbir, on récite la prière sur le Prophète puis une prière pour le repos de l’âme du défunt.

Par la suite, le visage du défunt est découvert et l’assistance est invitée devant lui après la prière. Deux jeunes gens descendent dans la tombe et placent le défunt sur le côté droit, visage tourné vers la Ka’aba. Dans les pays musulmans, l’inhumation se fait en pleine terre.

Les obsèques catholiques

Lors d’obsèques catholiques, on organise une cérémonie à l’église durant laquelle la famille, les proches du défunt et d’autres personnes sont présents. Par la suite, un dernier hommage est rendu au défunt au cimetière. Comme dans les autres religions, certains rituels spécifiques sont respectés dans la religion catholique et la cérémonie funéraire se déroule dans le respect des volontés du défunt et de sa famille. Voici ce qu’il y a à savoir sur les obsèques catholiques.

Les rites funéraires

Lors de la cérémonie funéraire, plusieurs rites sont suivis. L’encensement, qui est effectué par le prêtre, est un signe de respect envers le défunt. Le rite de l’eau, pendant lequel la famille et les proches du défunt aspergent le cercueil d’eau bénite, symbolise le baptême chez les chrétiens.

Dans la religion catholique, la toilette du défunt ne nécessite pas de rites particuliers. Une veillée funéraire peut se tenir au domicile du défunt. Aujourd’hui, celle-ci se déroule généralement dans la chambre funéraire d’un établissement de pompes funèbres.

Les obsèques catholiques peuvent se terminer par l’inhumation ou la crémation (la crémation est autorisée par l’Eglise depuis 1963).

La préparation de l’enterrement

Lorsqu’un décès se produit, la famille du défunt contacte la paroisse à laquelle elle est rattachée. Le prêtre de l’église dans laquelle la cérémonie de funérailles aura lieu va assister la famille et les proches du défunt dans l’organisation de l’enterrement. Des bénévoles laïcs sont également présents pendant la phase de préparation.

L’aspect religieux va caractériser la cérémonie des obsèques. Dans le cas où le défunt et sa famille ne sont pas attachés à la foi chrétienne, la cérémonie funéraire peut se dérouler de manière plus simple. L’enterrement catholique doit être symbolisé par l’espérance. En effet, il doit permettre de rendre un hommage respectueux au défunt.

Pourquoi contacter des pompes funèbres ?

La famille du défunt peut prendre contact avec une agence de pompes funèbres. Elle l’assistera dans l’organisation des funérailles et tout ce qui est lié aux démarches administratives.

L’équipe de pompes funèbres peut également accompagner la famille du défunt lors de la toilette mortuaire, la mise en terre au cimetière ou la crémation. L’assistance de ces professionnels du funéraire, tout au long des obsèques, est une aide précieuse durant des moments où il est difficile de penser aux préparatifs.

Le déroulement des obsèques catholiques

Le prêtre a un rôle essentiel dans le déroulement de l’enterrement catholique. La famille et les proches du défunt peuvent contribuer à la préparation de la cérémonie.

De nos jours, l’inhumation constitue encore le choix le plus fréquent pour les obsèques catholiques, même si la crémation est autorisée par l’Église depuis de nombreuses années.De plus, si le défunt ou la famille a exprimé la volonté d’avoir recours à la crémation, la cérémonie religieuse a toujours lieu avant cela et jamais après.

Comment se déroule les obsèques catholiques ?

La cérémonie commence par un temps d’accueil durant lequel la famille et les proches se remémorent la vie du défunt. Lors de cette cérémonie, il est possible de faire des discours, des lectures de poèmes, des lectures bibliques et des prières. Un dernier hommage est rendu au défunt en aspergeant le cercueil d’eau bénite (un geste qui rappelle le baptême).

L’enterrement catholique se conclut au cimetière avec une courte cérémonie. Durant ce moment, la famille et les proches pourront effectuer une bénédiction du cercueil. Cela est un moyen de faire ses adieux avant la mise en terre qui est effectuée par les pompes funèbres.

Comment organiser des obsèques ?

Le deuil est toujours difficile à vivre pour une famille, mais durant ces moments, il faut tout de même se charger d’organiser les obsèques et de faire le nécessaire pour le bon déroulement de la cérémonie. Organiser le transport du corps, établir le certificat du décès, respecter les volontés du défunt…, les démarches à effectuer peuvent être nombreuses, d’où la nécessité de solliciter l’aide des proches. Dans cet article, vous trouverez la liste des démarches à effectuer dans le cadre de l’organisation d’obsèques.

Les différentes démarches à effectuer

Faire le deuil d’une personne chère qui vient de disparaître est une épreuve qui demande beaucoup de volonté et de patience. De ce fait, cette période n’est pas facile à vivre. De plus, il faut effectuer les différentes démarches liées aux obsèques.

Voici les démarches à effectuer pour l’organisation des obsèques :

  • Établissez le certificat de décès : ce document est nécessaire au transport du corps vers une chambre mortuaire ou funéraire, pour effectuer les soins de conservation ou encore pour la crémation.
  • Assurez le transport du corps du défunt (ou le rapatriement si le corps se trouve à l’étranger).
  • Choisissez le type de cérémonie : cérémonie religieuse ou cérémonie civile.
  • Réalisez les soins de conservation et de présentation du corps du défunt.
  • Programmez la crémation ou l’inhumation.
  • Choisissez le cercueil ou l’urne ainsi que les fleurs et les objets funéraires décoratifs.
  • Effectuez les démarches administratives et juridiques liées aux funérailles.
  • Veillez au respect des dernières volontés du défunt dans le cas où il les a communiquées.

Choisir une entreprise de pompes funèbres

Pour l’organisation des obsèques, vous pouvez contacter une entreprise de pompes funèbres. Elle pourra vous faire bénéficier de l’assistance de ses agents. Dans le cas où le défunt a souscrit un contrat d’assurance obsèques, c’est avec l’organisme qui s’en est occupé que vous pourrez traiter. Autrement, vous pouvez en choisir une pour être assisté tout au long des obsèques.

Les pompes funèbres pour répondre à différents besoins liés aux funérailles :

  • Mise en bière,
  • Fermeture du cercueil,
  • Transport vers le lieu d’inhumation ou crémation…

Vous pouvez également bénéficier de l’assistance de l’agence pour l’ensemble des démarches administratives. Ainsi que les différents services, en contactant une entreprise de pompes funèbres :

  • Soins de conservation
  • Toilette du défunt,
  • Transport du corps,
  • Organisation de la cérémonie,
  • Financement des funérailles, etc.

Durant les moments de deuil, se faire assister par des professionnels du funéraire vous soulagera. En effet, ils vont aideront grandement à affronter cette épreuve.

La possibilité de personnaliser les obsèques

Depuis de nombreuses années, on observe un nombre toujours plus croissant d’obsèques personnalisées. Pour les religions catholiques et protestantes, la cérémonie des obsèques peut être personnalisée avec des chants, des prières, des lectures et autres rites qui seront décidés par la famille du défunt et par l’officiant.

La cérémonie civile se déroulera dans le respect des volontés du défunt ou de la famille au cimetière, au crématorium ou dans une salle de cérémonie mise à disposition par l’agence de pompes funèbres. Durant cette cérémonie, il sera possible de rendre hommage au défunt en prononçant des discours, en incluant des chants ou la musique préférée du défunt. Dans la plupart des cas, cette cérémonie est organisée avec l’aide d’un maître de cérémonie de l’agence de pompes funèbres.

Rendre hommage au défunt avec un éloge funèbre

La préparation d’un éloge funèbre est toujours une chose délicate dans des moments où l’on est envahi par une multitude d’émotions. Si vous venez d’apprendre la nouvelle du décès d’un être cher, voici quelques conseils qui vous aideront à préparer votre discours funèbre afin de rendre hommage au défunt avec les bons mots lors de la cérémonie.

L’éloge funèbre  : qu’est-ce que c’est ?

L’éloge funèbre, ou discours funèbres, est une prise de parole durant la cérémonie funéraire. Il se fait en présence de la famille, des proches du défunt et de toutes les personnes qui assistent à la cérémonie. Le discours peut être rédigé et préparé à l’avance. En revanche, certaines personnes préfèrent les discours spontanés, sans préparation. Tout compte fait, ce discours permet de rendre hommage au défunt, afin d’apporter un soutien moral à la famille et d’adresser un dernier message au défunt pour lui rendre hommage. Toute personne peut prendre la parole et faire un discours : un membre de la famille, un ami du défunt, un collègue de travail, etc.

Comment rédiger un éloge funèbre ?

Le discours que vous allez préparer doit exprimer de manière personnelle et sincère ce que vous ressentez pour être à la fois touchant et respectueux. Il n’est pas facile de trouver les bons mots, et on peut facilement se retrouver devant une page blanche lors de la préparation de ce discours.

Pour faciliter cette tâche, il faut vous inspirer de la bonne manière en essayant simplement de vous remémorer les souvenirs que vous avez partagé avec le défunt, de vous rappeler des traits de caractères qui vous ont le plus marqué chez lui ou bien un moment particulier que vous avez vécu ensemble. Vous pouvez également regarder des photos du défunt, écouter ses chansons préférées ou vous souvenir d’expressions et proverbes qu’il disait souvent.

Ce qu’il faut retenir

  • Essayez de noter les mots et émotions qui vous viennent à l’esprit quand vous pensez au défunt. Une fois que vous aurez réussi à formuler quelques phrases, essayez d’améliorer la structure de votre discours pour arriver à quelque chose de cohérent et clair.
  • N’essayez pas de compliquer les choses. Employez des phrases courtes et simples qui seront probablement plus appréciées qu’un discours long et complexe.
  • Le discours que vous allez prononcer devra également refléter la relation que vous aviez avec le défunt. Le discours d’un proche du défunt ne sera pas aussi personnel que celui d’un collègue de travail par exemple.

Comment structurer votre discours ?

Une fois que vous aurez réussi à écrire quelques phrases qui expriment vos émotions, vous devrez mettre de l’ordre dans votre discours. Pour commencer, vous pouvez tout simplement vous présenter aux personnes présentes à la cérémonie ou bien introduire votre discours avec une citation ou un proverbe. Vous pouvez poursuivre en énumérant les qualités du défunt. N’hésitez pas à dire ce qui vous a marqué chez lui ou même raconter des anecdotes sur un ton humoristique.

Pour conclure, vous pourrez tout simplement exprimer en toute honnêteté les émotions que vous ressentez face à la disparition de cet être cher. Le plus important lors de votre discours, c’est d’être vous-même et sincère tout en essayant de prononcer des mots qui seront réconfortants pour la famille et les proches du défunt et ainsi les aider pour faire face au deuil.