Avis de décès : est-il obligatoire ?

L’avis de décès est une formalité liée aux obsèques pour annoncer publiquement le décès d'une personne. Généralement publié dans les médias locaux ou nationaux, il s'adresse à un large cercle de connaissances. Il ne faut, donc pas, le confondre avec le faire-part funéraire, plutôt adressé à la famille et aux proches, pour annoncer le décès, les modalités des obsèques et permettre aux membres de la famille de s'organiser. L’avis de décès quant à lui, a une fonction plutôt informative et peut être diffusé avant ou après les funérailles.
Alors, est-il obligatoire de publier un avis de décès ? Quelles en sont les modalités de diffusion et où le publier ? Voici les réponses à ces questions.

Publier un avis de décès : est-il obligatoire ?

La rédaction et la publication d’un avis de décès ne fait pas partie des démarches obligatoires après un décès. Contrairement à l’acte de décès ou au certificat de décès, qui sont des formalités obligatoires après un décès, la publication d’un avis de décès et l’envoi de faire-part de décès relèvent plutôt des règles sociales et des usages coutumiers. Publier un avis de décès permet non seulement d’informer les connaissances du défunt de sa disparition, mais également d’honorer sa mémoire en diffusant un texte en sa mémoire et en permettant au plus grand nombre d’assister aux funérailles.

En effet, si la plupart des familles choisissent de diffuser un avis de décès pour annoncer publiquement le décès d’un proche, certaines s’abstiennent ou ne trouvent pas le temps de le faire. Parfois, l’enterrement a lieu en petit comité, dans des délais très courts ou dans certains cas, les proches sont tellement accaparés par l’organisation des obsèques qu’ils oublient de publier l’avis de décès.

Dans certaines situations exceptionnelles, comme durant la pandémie de la Covid, des mesures avaient été prises pour interdire les rassemblements. Les messes, les enterrements et les obsèques devaient obligatoirement avoir lieu en petit comité. C’est pourquoi durant cette période, certaines familles ont choisi de ne pas publier d’avis de décès.

Quand et où publier un avis de décès ?

Pour informer de la tenue de la cérémonie funéraire et de l’enterrement, il est conseillé de publier l’avis de décès, deux à trois jours avant les funérailles.

Il existe plusieurs solutions pour publier et diffuser les avis de décès :

  • A travers la presse papier, tels que les journaux ou les magazines locaux ou nationaux : contactez le journal souhaité par téléphone. Vous serez mis en relation avec le service compétent. Vous pourrez leur dicter le texte ou l’envoyer par mail et fixer la date de parution. Pour une parution le lendemain, il faudra se renseigner au plus tard en début d’après-midi.
  • Via les médias numériques, vous pouvez publier un avis de décès en ligne sur plusieurs sites tels que les journaux en ligne, les sites spécialisés (où vous pouvez trouver les anciens avis de décès ou les avis de décès du jour). La publication de l’avis de décès peut se faire en quelques minutes sur demande. Sur les réseaux sociaux, la publication est instantanée.
  • Via le site des pompes funèbres locales en charge de l’organisation des obsèques. Les pompes funèbres proposent généralement ce type de service, et permettent à de nombreuses personnes de laisser directement un souvenir pour témoigner de l’affection et de la proximité à la famille endeuillée. En même temps, l’avis de décès peut être en plus envoyé aux journaux locaux et nationaux pour publication.

La version en ligne permet une plus grande interaction, puisqu’elle permet de laisser directement un témoignage ou de publier des hommages ou des remerciements sur la page dédiée au défunt.
La publication des avis de décès en ligne est une pratique, maintenant, répandue et très appréciée par les proches de la personne décédée, car elle permet d’honorer sa mémoire de manière respectueuse et d’avoir, pour la famille du défunt, une série de souvenirs sous forme de témoignages indélébiles.

ROC ECLERC propose des prestations de rédaction et de diffusion d’avis de décès et de faire-part sous la forme choisie par la famille ou les volontés du défunt, que ce soit à travers les journaux papier ou en ligne. Pour avoir plus de renseignements sur la rédaction et la publication des avis de décès, n’hésitez pas à contacter votre agence de pompes funèbres locale.

La carte de condoléances jointe aux fleurs de deuil

Raquette de fleurs, coussin funéraire, bouquet de deuil… les différentes compositions florales permettent d’exprimer son soutien à la famille du défunt. Il est courant d’accompagner ces quelques fleurs de deuil d’une carte de condoléances. Afin de formuler un message de condoléances approprié aux circonstances, retrouvez ci-après notre guide de conseils et des exemples de message de sympathie.

Quelle est la finalité d’un message de condoléances ?

Un message de condoléances est souvent ajouté à la composition florale offerte lors d’un enterrement (obsèques par inhumation ou obsèques par crémation). Cette carte de deuil a deux objectifs.

Exprimer un court message de condoléances

Un message de condoléances sincère est un geste réconfortant pour la famille du défunt. Le contenu diffère bien évidemment selon la relation entretenue avec la personne décédée et sa famille. L’intention de ces quelques mots sera appréciée par les proches. Elle permet d’exprimer son émotion et de soutenir ceux qui traversent cette période délicate.

Personnaliser une composition florale du deuil

Les fleurs sont une façon courante de présenter ses condoléances à une famille affectée par un décès. Personnaliser un bouquet de fleurs pour rendre hommage peut se faire de maintes manières. Si vous êtes un proche de la personne décédée, vous pouvez choisir une composition florale de circonstances et l’accompagner d’un message de sympathie. N’oubliez pas cependant de mentionner vos coordonnées, car les proches du défunt voudront sûrement vous remercier après les obsèques.

Quel texte d’adieu pour accompagner des fleurs de deuil ?

L’envoi d’une carte de condoléances avec un bouquet de fleurs permet de témoigner de votre soutien à la famille du défunt. Lorsque vous rédigez un texte d’adieu, vous devez choisir vos mots avec soin pour rendre hommage à la personne décédée et réconforter les personnes endeuillées. Si vous ne savez pas par où commencer, voici une liste de recommandations pour vous faciliter la tâche :

  • Chercher une carte de condoléances qui corresponde à la personnalité du défunt.
  • Préférer un message concis, de 250 caractères maximum (en prenant en compte les espaces).
  • Écrire un texte de soutien sincère et positif.
  • Adapter le message au lien qui vous unit à la personne décédée et à sa famille.
  • Être vigilant aux fautes d’orthographe.
  • Penser à signer la carte de deuil avant de l’envoyer.

Ces quelques conseils de rédaction en tête, il est temps de trouver les mots qui composeront votre message de condoléances. Voici quelques exemples pour vous faciliter le travail d’écriture de la carte de deuil qui accompagnera la composition florale.

Des messages de condoléances courts pour accompagner un bouquet de deuil

Une carte de deuil n’a pas vocation à comporter un message trop long. L’objectif est d’exprimer son soutien et son émotion.

Présenter ses condoléances pour soutenir un membre de la famille

  • Nous partageons ta peine dans cette épreuve.
  • Disparu de nos yeux, mais jamais de nos cœurs.
  • (Nom du défunt) laisse un énorme vide dans nos vies. Nous pensons tous à toi.
  • Ces quelques fleurs en témoignage de notre chagrin.
  • (Nom du défunt) sera toujours dans nos cœurs.

Présenter ses condoléances pour soutenir un ami proche

  • Nous sommes de tout cœur avec toi en cette épreuve.
  • Nos pensées et nos prières t’accompagnent.
  • Reçois nos plus sincères condoléances et l’expression de toute notre sympathie.
  • Nous t’adressons notre soutien et notre amitié en ce jour de deuil.
  • Nos pensées sont avec toi et ta famille.

Présenter ses condoléances pour soutenir un collègue ou une connaissance

  • Mes plus sincères condoléances pour le décès de (Nom du défunt).
  • Reçois ces fleurs en guise de soutien pour le décès de (lien du défunt avec le destinataire).
  • Nous sommes attristés d’apprendre le décès de (lien du défunt avec le destinataire). Sincères condoléances.
  • Nos plus amicales pensées accompagnent ces quelques fleurs.
  • Nos sincères condoléances pour le décès de (lien du défunt avec le destinataire).

Carte de condoléances ou ruban de deuil : que choisir ?

Carte de condoléances et ruban de deuil accompagnent souvent les compositions florales lors d’un enterrement. La carte de deuil est une façon de témoigner de son soutien à la famille. Le ruban de deuil permet d’adresser une dernière pensée au défunt. Les deux peuvent agrémenter ainsi le bouquet de deuil.

Quel message sur un ruban de deuil ?

Le ruban de deuil (ou ruban funéraire) vous offre la possibilité d’adresser un dernier message au défunt. Celui-ci doit être simple et concis (maximum 5O caractères, en comptant les espaces).
Le ruban de deuil vient orner la composition florale (couronne mortuaire, coussin de fleurs, gerbe funéraire…) pour exprimer sa peine et son émotion face à la perte d’un être cher.

Ruban de deuil pour la perte d’un membre de sa famille

  • Avec tout mon amour
  • Pensées affectueuses
  • Dans mon cœur pour toujours
  • À (lien avec le défunt) adoré(e)
  • À notre regretté(e) (lien avec le défunt)
  • Une grand-mère attentionnée
  • Un grand-père incroyable
  • Le meilleur papa du monde
  • Adieu maman chérie

Ruban de deuil pour la perte d’un ami

  • À notre ami(e) (Nom du défunt)
  • À toi, mon ami(e)
  • À notre ami(e) regretté(e)
  • À la mémoire d’un(e) ami(e) cher(ère)
  • Tes amis d’enfance
  • Jamais tes amis ne t’oublieront

Ruban de deuil pour la perte d’un collègue ou d’une connaissance

  • Un collègue hors pair
  • Dans nos pensées
  • Avec nos sincères condoléances
  • À notre collègue et ami
  • Tes collègues de (Nom de l’entreprise)

Carte de condoléances : ce qu’il ne faut pas dire

Quand vous écrivez un message de condoléances, il y a certaines formules à éviter.

  • C’est pour le meilleur
  • Il/Elle est avec Dieu maintenant
  • Il/Elle a vécu longtemps
  • Le temps guérit toutes les blessures
  • Il/Elle est dans un meilleur endroit
  • Je sais ce que tu ressens

Les mots ne peuvent pas atténuer la douleur des familles à suite de la perte d’un être cher. Un bouquet de fleurs adapté aux circonstances et un message de condoléances sincère sera d’un grand soutien.

Cérémonie funéraire : quelles chansons pour des obsèques ?

La musique est un aspect à ne pas négliger lors d’une cérémonie funéraire. Choisis en amont par le défunt ou par la famille, les chansons pour obsèques participent à l’hommage. Cependant, trouver les chansons d’adieu appropriées n'est pas une tâche facile. Plusieurs questions se posent alors Aussi, voici quelques conseils pour vous accompagner dans votre réflexion.

Les moments-clés pour diffuser la musique lors des funérailles

Un morceau de musique instrumentale est généralement joué pour introduire le service funèbre. Il signale le début de la cérémonie funéraire et prépare les invités à la commémoration du défunt.

  • Les cérémonies funéraires chrétiennes suivent généralement une procédure fixe avec des chants, des prières, un sermon et une confession de foi.
  • Lors d’une cérémonie civile, vous pouvez diffuser un ou plusieurs morceaux de musique après le discours ou entre les différents éloges.
  • Lors de l’inhumation (enterrement) ou de la dispersion des cendres, il vous est également possible d’accompagner ce moment d’une chanson d’adieu pour saluer une dernière fois le défunt.

Le choix des chansons pour obsèques

Un enterrement est une célébration de la vie et la musique peut être un élément central de la cérémonie funéraire. Toutefois, le choix des musiques funéraires et des chansons pour obsèques sera plus facile si le défunt a déjà mentionné ses souhaits (via un contrat d’assurance obsèques notamment).

Si le défunt n’a exprimé aucun souhait, les proches doivent alors décider eux-mêmes du style de musiques, de l’interprète et des titres des chansons à diffuser. Au crématorium ou au funérarium, à l’église ou au cimetière… le lieu de la cérémonie funéraire peut influer sur les choix musicaux.

Musique en direct ou musique enregistrée ?

La musique peut être jouée en direct ou à partir d’un enregistrement. En fait, diverses options s’offrent à vous pour jouer des chansons pour obsèques. Vous pouvez ainsi créer une liste de chansons recommandées et la diffuser depuis un équipement mis à disposition.
Vous pouvez également opter pour de la musique interprétée en direct. La présence d’un instrumentiste et/ou d’un chanteur crée une atmosphère particulière, propice au recueillement. De nombreuses possibilités existent dans ce domaine : chanteur lyrique, violoniste, guitariste ou duo flûte et violoncelle… À chacun de choisir la musique « live » en fonction du répertoire à interpréter et des goûts du défunt.

Musique classique ou moderne ?

La musique funéraire est subjective. Les chansons pour un enterrement (inhumation ou crémation) doivent être cohérentes avec le type de cérémonie funéraire, mais aussi les goûts de la personne décédée. Les genres peuvent ainsi aller de la musique classique aux chansons jazz ou pop.

Exemples de musique en fonction du défunt

Diffuser de la musique lors de la cérémonie funéraire a pour vocation d’aider à la personnalisation de celle-ci et d’accompagner l’hommage au défunt. Musique moderne ou classique, les chansons peuvent résonner en chacun en fonction d’un moment de vie, des goûts et de la personnalité du défunt, des paroles… Le lien de parenté peut également participer au choix de la musique funèbre.
Avis-de-deces.net vous propose ci-dessous quelques chansons souvent diffusées pour un enterrement ou une crémation.

Musique pour les obsèques de sa maman ou de son papa

  • Dans les yeux de ma mère, de Nach
  • Parler à mon père, de Céline Dion
  • La rivière de notre enfance, de Garou et Michel Sardou

Musique pour les obsèques de son ou sa bien-aimé(e)

  • Chanson pour un enterrement, de Grégoire
  • Partir avant les miens, de Daniel Balavoine
  • Vole, de Céline Dion

Musique sur la perte d’un enfant

  • Tears in heaven, d’Éric Clapton
  • Pas de mot, de Lynda Lemay
  • Sois tranquille, d’Emmanuel Moire

Exemples de musique populaire pour des obsèques

Bien que chaque perte et chagrin soit unique, il existe des morceaux de musique qui touchent tout le monde. Des chansons qui transmettent des émotions et des sentiments (tristesse et chagrin, mais aussi amour et gratitude).

  • Candle in the Wind, d’Elton John
  • Let It Be, des Beatles
  • Time to Say Goodbye, d’Andrea Bocelli et Sarah Brightman

Ces chansons d’adieu viennent rendre hommage. Elles participent au dernier adieu des personnes qui ont marqué nos vies. L’accompagnement musical à un enterrement est une étreinte discrète et chaleureuse pour tous ceux qui assistent aux funérailles (qu’il s’agisse d’une cérémonie d’obsèques civile ou religieuse).

Qu’est-ce qu’une concession funéraire ?

Dans le vocabulaire des pompes funèbres, le sujet de la concession funéraire peut rapidement déconcerter. Différents critères sont à considérer, des règlementations sont à connaître… Pour répondre à vos questions éventuelles, notre équipe de rédacteurs s’y est intéressée de plus près : Quels sont les types et les durées de concession funéraire ? Combien coûte un emplacement au cimetière ? Comment demander un renouvellement de l’acte de concession ?... Explication.

Les critères de choix de la concession funéraire

La concession funéraire désigne, par définition, un emplacement dans un cimetière. C’est un espace concédé par la collectivité territoriale, donnant un droit d’usage à un particulier ou une congrégation pour une durée spécifique. À savoir, les termes « concession funéraire » concernent le terrain et nullement le monument funéraire ou cinéraire.

Les types de concession au cimetière

L’emplacement au cimetière est dit « concession funéraire » lorsqu’il s’agit d’inhumer un cercueil (enterrement). Dans le cas d’une crémation, il s’agit alors d’une concession cinéraire.

Il existe trois types de concession funéraire :

  • La concession funéraire individuelle : l’espace est réservé à la seule personne pour qui la concession a été acquise.
  • La concession funéraire collective : l’emplacement est concédé pour plusieurs personnes, issues ou non de la même famille. L’acte de concession mentionne alors le nom des bénéficiaires. Le titulaire de la concession peut, de son vivant, modifier les personnes désignées à tout moment.
  • La concession funéraire familiale : celle-ci est accessible au titulaire initial et aux membres de sa famille. De façon coutumière : le conjoint, les ascendants et les descendants. Pour l’inhumation du cercueil d’une personne sans lien de parenté, les ayants droit doivent donner leur autorisation.

Pareillement, il existe quatre types de concession cinéraire :

  • La concession cinéraire individuelle : l’emplacement est réservé à l’inhumation de l’urne de la seule personne qui l’a acquis.
  • La concession cinéraire collective : l’urne contenant les cendres des personnes désignées dans l’acte de concession peut y être inhumée. Il peut s’agir de personnes issues ou non de la même famille.
  • La concession cinéraire familiale : la concession permet d’inhumer l’urne funéraire du titulaire initial et des membres de sa famille (notamment : conjoint, ascendants et descendants).
  • La case au columbarium : à l’instar de la parcelle de terrain au cimetière, l’emplacement en columbarium fait également l’objet d’une concession.

Les durées d’un acte de concession

En fonction du cimetière, l’acte de concession peut être octroyé pour une durée différente. Il vous est possible de vous renseigner directement auprès du cimetière ou de la mairie où se trouve celui-ci. Votre conseiller en agence de pompes funèbres peut également vous fournir ce renseignement.

En général, il existe quatre durées de concession funéraire (ou cinéraire). Ainsi, on appelle :

  • Concession temporaire, pour une durée entre 5 et 15 ans.
  • Concession trentenaire, un acte délivré pour 30 ans.
  • Concession cinquantenaire, une autorisation de 50 ans.
  • Concession perpétuelle, pas de limite de durée.

Arrivée à échéance, la concession funéraire peut être renouvelée par le(s) bénéficiaire(s) ou les ayants droit dans une limite de deux ans. En absence de renouvellement de la concession, la municipalité peut procéder à sa reprise et l’octroyer à une autre famille.

Pour information :

Depuis 1996, les concessions au cimetière sont désormais délivrées uniquement pour une durée limitée (temporaire, trentenaire ou cinquantenaire). Les concessions perpétuelles existantes sont généralement préservées par le conservateur du cimetière du fait de l’intérêt historique et/ou architectural.

Le prix d’une concession funéraire

La question du tarif d’une concession funéraire revient régulièrement. Il faut savoir que le prix d’un l’emplacement au cimetière (soit un terrain nu) est fixé par le conseil municipal. Celui-ci peut donc varier d’un cimetière à l’autre.

La grille tarifaire des concessions au cimetière évolue notamment en fonction de :

  • La durée de l’acte de concession : plus la durée est longue et plus le prix est important.
  • La dimension de l’espace concédé. À savoir, une concession au cimetière peut mesurer à partir de 1 m2 (espace spécifique aux concessions cinéraires pour l’inhumation d’urne) et entre 2 et 6 m2 pour les concessions funéraires.
  • La localisation de la parcelle (à proximité ou non d’une allée, de l’entrée du cimetière…).

Outre le coût de l’emplacement au cimetière, il est nécessaire de considérer aussi celui du monument funéraire (de la pierre tombale) et les frais liés aux travaux pour son installation (sépulture en pleine terre, caveau).

Acquérir ou renouveler une concession funéraire

Les démarches d’acquisition et de renouvellement de concession s’effectuent auprès de la mairie en charge de la gestion du cimetière.

L’acquisition d’un acte de concession

Il faut savoir que le code général des collectivités territoriales – article L.2223-3 relatif au droit d’inhumation – régit l’achat d’une concession au cimetière.

Il faut être :

  • Décédé dans la commune
  • Domicilié au sein de la commune
  • Inscrit sur les listes électorales de la commune (pour les personnes résidant à l’étranger)
  • Titulaire ou bénéficiaire d’une concession familiale au sein du cimetière

Outre les situations citées ci-dessus, il est possible de demander un emplacement mais, le maire peut vous refuser l’autorisation au motif d’un manque de places par exemple.

Le renouvellement de concession funéraire

La demande de renouvellement du titre de concession doit se faire dans un délai de deux ans suivant l’arrivée à échéance. Les héritiers peuvent alors demander le prolongement de l’engagement pour une durée équivalente ou différente au contrat établi.

Pour votre information, le coût du renouvellement de l’acte de concession correspond au prix en vigueur lors de la demande de renouvellement. Si la concession n’est pas reconduite (non-manifestation ou défaut d’héritier), la mairie peut alors engager une procédure de reprise de ladite concession.

Cas d’une concession funéraire en état d’abandon

Détérioration du monument, dangerosité pour l’hygiène du lieu et la sécurité des visiteurs… la municipalité peut entreprendre une démarche de reprise de la concession funéraire si la sépulture n’est entretenue et en état d’abandon.

Cette procédure est encadrée par le code général des collectivités territoriales (article L.2223-17). Quatre conditions doivent être réunies :

  • La concession date de plus trente ans
  • La dernière inhumation remonte à 10 ans au moins
  • Le respect d’un délai d’attente de 3 ans (à partir du constat d’abandon)
  • L’information du manque d’entretien de la sépulture et de l’engagement de la procédure de reprise au titulaire de la concession ou aux héritiers

Pour toute question complémentaire, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseiller funéraire. Le site avis-de-deces.net met à votre disposition un annuaire des agences de pompes funèbres pour vous aider dans vos démarches liées aux obsèques d’un parent ou d’un proche.

Retrouvez également tous nos dossiers et articles thématiques sur l’assurance obsèques, la fin de vie, le funéraire et le deuil.

Les personnalités inhumées au Panthéon

Victor Hugo, Jean Moulin, Pierre et Marie Curie, Simone Veil et, dernièrement, Joséphine Baker… quatre-vingt-une personnes sont inhumées au Panthéon de Paris. Des personnalités célèbres et des noms aujourd’hui « oubliés » reposent dans la crypte de ce célèbre monument. Mais alors, qu’est-ce que le Panthéon ? Qui et comment y être enterré ? Éléments de réponse dans cet article.

Un monument en hommage aux grands hommes et femmes

Classé au titre des Monuments Historiques, le Panthéon trône sur la montagne Sainte-Geneviève, au cœur du quartier Latin.

Un peu d’histoire… Ce monument emblématique de Paris fut édifié au cours du XVIIIe siècle. Le roi Louis XV, à l’origine de ce projet, souhaitait en effet reconstruire l’église Sainte-Geneviève (nom de la sainte patronne de la ville de Paris). L’architecte Jacques-Germain Soufflot est alors nommé pour diriger les travaux.

À l’instar du Panthéon de Rome, l’édifice se transforme, lors de la Révolution française, en mausolée pour les grands Hommes qui ont marqué l’Histoire du pays. Il redevient un lieu de culte catholique sous le Premier et le Second Empire, avant d’être définitivement laïc sous la IIIe République.

Les critères pour entrer au Panthéon

Comme l’indique l’inscription gravée sur le fronton du monument : « Aux grands hommes la patrie reconnaissante ».

Si aucun texte ne fixe les critères d’admission au Panthéon, une certaine tradition s’est néanmoins installée. Ainsi, chacune des personnalités inhumées incarne les valeurs de la République et témoigne d’actes exemplaires. Au-delà cette condition, l’accord de la famille est également requis avant la panthéonisation.

La responsabilité des entrées au Panthéon revenait, à l’époque de la Révolution française, à l’Assemblée constituante (ancêtre de l’Assemblée nationale). Par la suite, Napoléon Ier s’est arrogé ce droit. Les députés se sont ensuite emparés de cette prérogative, sous la IIIe République, avant qu’elle ne revienne définitivement au président de la République.

Liste des personnes panthéonisées

Le Panthéon compte, à ce jour, soixante-quinze hommes et six femmes inhumés au sein de sa crypte. Les « illustres » sont :

  • Des personnalités politiques : Sadi Carnot, Jean Jaurès, Jean Monnet ou encore Simone Veil
  • Des résistants : Jean Moulin, Geneviève de Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette ou encore Joséphine Baker
  • Des scientifiques : Paul Langevin, Jean Perrin, Pierre et Marie Curie
  • Des écrivains : Jean-Jacques Rousseau, Victor Hugo, Alexandre Dumas ou encore Maurice Genevoix

En fonction des époques et des régimes, différentes personnalités célèbres sont entrées au Panthéon. Le site avis-de-deces.net vous propose ci-après la liste de celles-ci :

Révolution française – 2 personnalités au Panthéon

En 1791, Voltaire (écrivain et philosophe), né François-Marie Arouet

En 1794, Jean-Jacques Rousseau (écrivain et philosophe)

Premier Empire – 41 personnalités au Panthéon

En 1806, Claude Louis Petiet et François-Denis Tronchet (hommes politiques)

En 1807, Jean-Baptiste-Pierre Bevière (homme politique), Louis-Pierre-Pantaléon Resnier (auteur dramatique et homme politique) et Jean-Étienne-Marie Portalis (avocat, philosophe et homme politique)

En 1808, Gabriel Louis de Caulaincourt (général), Antoine-César de Choiseul-Praslin (homme politique), François Barthélémy Beguinot (général), Jean-Frédéric Perregaux (financier), Jean-Pierre Firmin Malher (général) et Pierre Jean Georges Cabanis (médecin, philosophe et homme politique)

En 1809, Joseph-Marie Vien (peintre), Girolamo Luigi Durazzo (homme politique), Jean-Baptiste Papin (homme politique et juriste), Emmanuel Crétet (homme politique), Pierre Garnier de Laboissière (général et homme politique), Jean-Pierre Sers (homme politique) et Justin Bonaventure Morard de Galles (amiral)

En 1810, Louis Charles Vincent Le blond de Saint-Hilaire (général), Giovanni Battista Caprara (cardinal et archevêque), Jean Lannes (général), Charles Pierre Claret de Fleurieu (explorateur et homme politique) et Jean-Baptiste Treilhard (juriste et homme politique)

En 1811, Nicolas Marie Songis des Courbons (général), Michel Ordener (général), Charles Erskine de Kellie (cardinal), Alexandre-Antoine Hureau de Sénarmont (général), Louis-Antoine de Bougainville (homme politique et explorateur) et Ippolito-Antonio Vincenti-Mareri (cardinal et archevêque)

En 1812, Jean-Guillaume de Winter (amiral et général) et Jean Marie François Dorsenne (militaire)

En 1813, Hyacinthe-Hugues Timoléon de Cossé-Brissac (militaire et homme politique), Jean Rousseau (homme politique), Joseph-Louis Lagrange (mathématicien et astronome), Jean-Ignace Jacqueminot (homme politique), Justin de Viry (diplomate et homme politique) et Frédéric Henri Walther (général)

En 1814, Claude Ambroise Régnier (homme politique), Jean-Nicolas Démeunier (homme politique) et Jean-Louis-Ebénézer Reynier (général)

En 1815, Claude-Juste-Alexandre Legrand (général) et Antoine-Jean-Marie Thévenard (homme politique)

Restauration – 1 personnalité au Panthéon

En 1829, Jacques-Germain Soufflot (architecte)

Troisième République – 14 personnalités au Panthéon

En 1885, Victor Hugo (écrivain, poète et homme politique)

En 1889, Lazare Carnot (mathématicien, physicien et homme politique), Théophile-Malo de La Tour d’Auvergne-Corret (militaire), François Séverin Marceau (général) et Jean-Baptiste Alphonse Baudin (dit Alphonse Baudin, médecin et homme politique)

En 1894, Marie François Sadi Carnot (président de la République française)

En 1907, Marcelin Berthelot (chimiste, biologiste et homme politique) et Sophie Berthelot (première femme inhumée au Panthéon)

En 1908, Émile Zola (écrivain et journaliste)

En 1920, Léon Gambetta (homme politique)

En 1924, Jean Jaurès (homme politique)

En 1933, Paul Painlevé (mathématicien et homme politique)

Quatrième République – 5 personnalités au Panthéon

En 1948, Paul Langevin (physicien et philosophe) et Jean Perrin (physicien, chimiste et homme politique)

En 1949, Félix Eboué (homme politique et résistant), Victor Schœlcher (journaliste et homme politique) et son père Marc Schœlcher

En 1952, Louis Braille (inventeur)

Cinquième République – 18 personnalités au Panthéon

En 1964, Jean Moulin (résistant)

En 1987, René Cassin (juriste homme politique et résistant)

En 1988, Jean Monnet (économiste et homme politique)

En 1989, Nicolas de Caritat marquis de Condorcet (philosophe et homme politique), Henri Grégoire (religieux et homme politique) et Gaspard Monge (mathématicien)

En 1995, Pierre et Marie Curie (physiciens)

En 1996, André Malraux (écrivain et homme politique)

En 2002, Alexandre Dumas (écrivain)

En 2015, Pierre Brossolette (journaliste, homme politique et résistant), Germaine Tillion (ethnologue et résistante), Jean Zay (homme politique et résistant), Geneviève de Gaulle-Anthonioz (résistante et militante des droits de l’homme)

En 2018, Simone Veil (femme politique) et Antoine Veil (homme politique)

En 2020, Maurice Genevoix (écrivain)

En 2021, Joséphine Baker (artiste et résistante)

Quelles fleurs choisir au printemps ?

Le printemps est une saison propice au fleurissement des cimetières. Il est conseillé, toutefois, de privilégier des variétés qui résisteront aux conditions climatiques de cette période de l’année – giboulées de mars, grêle d’avril, premières chaleurs de mai. Alors, pour embellir la sépulture d’un proche et accompagner l’hommage à travers les saisons, retrouvez quelques conseils pratiques qui vous aideront à choisir quelles fleurs planter au printemps

Les types de fleurs à planter au cimetière

Plantes vivaces ou annuelles, fleurs à bulbes, arbustes ou couvre-sols… le choix est vaste pour fleurir une tombe au printemps.

Les fleurs à bulbes

Les fleurs à bulbes (ou bulbes fleuris) se déclinent en de multiples espèces et disposent d’une extraordinaire palette de couleurs. Faciles à cultiver, elles ne nécessitent ni engrais ni soins particuliers. Il vous suffit de planter les bulbes en terre – en pot ou en jardinière y compris – et d’attendre la floraison.

À savoir, des variétés de fleurs à bulbes sont à planter à l’automne pour une floraison printanière et d’autres sont à planter au printemps pour une floraison estivale.

  • Bulbes à floraison printanière : tulipes, narcisses, jacinthes, crocus, anémones…
  • Bulbes à planter au printemps : dahlias, bégonias tubéreux, glaïeuls…

Les plantes vivaces

Les plantes vivaces sont souvent appréciées pour fleurir une tombe. Robustes et nécessitant peu d’eau (un simple arrosage de temps en temps suffit), elles peuvent être potées ou jardinières. Autre avantage des plantes vivaces : elles fleurissent plusieurs années durant.

Quelques vivaces que vous pouvez planter au cimetière : lavande, campanule, myosotis, cœur de Marie…

Les fleurs annuelles

Les fleurs annuelles sont parmi les plantes les plus faciles à cultiver et à entretenir. Elles disposent d’une floraison abondante, mais éphémère. Leur floraison passée, elles disparaissent. Selon les variétés, les fleurs annuelles s’adaptent à l’ombre ou au soleil, aux pots et aux jardinières. À savoir, elles ont la faculté de se ressemées seules pour réapparaître l’année suivante.

Parmi les plantes annuelles qui fleurissent les tombes : pensée, primevère, capucine, jonquille…

Les principales variétés de fleurs du printemps

À planter ou en composition florale, tour d’horizon de quelques fleurs de printemps idéales dans un cimetière.

La primevère

Symbole du printemps, la primevère est une plante vivace de petite taille. Ses fleurs se déclinent en une palette de coloris allant du blanc au pourpre sombre, en passant le rose et le bleu. La fleur de primevère compte généralement 5 pétales marqués à la base de jaune. Cette fleur, particulièrement populaire dans les cimetières, se plait en pleine terre comme en pot ou jardinière.

  • Exposition : mi-ombre
  • Floraison : février à mai

La jonquille

Annonciatrice des beaux jours, la jonquille fleurit au printemps. Cette plante à bulbe possède une floraison de courte durée. Pour autant, ses fleurs en trompette allant du blanc au jaune sauront parsemer un peu de gaieté et de lumière sur la tombe de votre défunt.

  • Exposition : soleil ou mi-ombre
  • Floraison : février à mai (selon les variétés)

Le myosotis

Le myosotis se reconnait à ses petites fleurs bleues et son cœur jaune. Cette plante vivace, à la floraison printanière, saura apporter une touche de douceur à la sépulture. Dans le langage des fleurs, le myosotis s’associe en effet au souvenir de moments heureux.

  • Exposition : soleil ou mi-ombre
  • Floraison : mars à juin

Le dipladenia (ou mandevilla)

Le dipladenia est une plante appréciée pour ses fleurs en trompettes roses ou blanches, parfois parfumées, et son joli feuillage persistant et vernissé. Facile d’entretien, le dipladenia offre une floraison généreuse et de longue durée (ses fleurs éclosent au printemps et se renouvellent tout l’été).

  • Exposition : soleil ou mi-ombre
  • Floraison : mars à octobre (selon les variétés)

La lavande

Arbrisseau emblématique de la Provence, la lavande est appréciée pour ses fleurs aux teintes pastel (bleu violet) et son feuillage persistant. À la fin du printemps, la plante laisse paraître une multitude de petites fleurs odorantes en forme d’épis. En pleine terre ou en pot, la lavande s’adapte parfaitement aux différents climats de la France.

  • Exposition : soleil
  • Floraison : juin – juillet

L’entretien des fleurs au cimetière

Pour éviter d’avoir à vous rendre régulièrement sur la tombe d’un proche, il est préconisé de choisir des plantes nécessitant pas ou peu d’entretien, adaptées à saison. Des solutions existent, par ailleurs, pour fleurir une tombe à votre place. En souscrivant un service d’entretien de sépulture, un professionnel se déplace, en votre nom, au cimetière pour réaliser le nettoyage du monument funéraire et déposer des fleurs fraîches ou artificielles.

Retrouvez l’ensemble de nos services sur le site avis-de-deces.net.

Le deuil chez l’enfant

Nourrisson, enfant ou adolescent, à chaque âge sa perception de la mort et sa manière d’exprimer son chagrin. Accompagner l’enfant en période de deuil est essentiel. Celui-ci doit être «impliqué» dans un deuil familial, d’autant plus si le décès touche un membre de sa famille (grand-parent, père, mère, frère ou sœur).
Les équipes de rédaction du site Avis-de-deces.net ont pris conseil auprès d’une psychopraticienne certifiée en accompagnement du deuil, Madame Delphine Letort. Zoom sur cette question du «Deuil chez l’enfant» : Comment aborder le sujet de la mort avec un enfant ? Comment l’accompagner en telle situation ? Et, quoi faire pour l’aider à surmonter un deuil ?

Le processus de deuil aux différents stades de l’enfance

Le processus de deuil diffère d’une personne à l’autre. L’âge et la personnalité, l’environnement et les circonstances du décès sont autant de facteurs qui peuvent l’impacter. Aussi, chaque deuil est unique.
Dans ces moments, les réactions de l’enfant – chagrin ou absence de chagrin – peuvent parfois dérouter les adultes. Tristesse, colère, mutisme, sentiment d’injustice ou encore d’insécurité… un enfant peut vivre un deuil de différentes manières.

Le vécu d’un deuil dans la petite enfance

Le nouveau-né et le nourrisson n’appréhendent pas, intellectuellement, les notions de mort et de finitude. Pour autant, ils perçoivent pleinement les changements dans leur environnement et dans leur quotidien. L’enfant de moins de 3 ans va être sensible au décès d’un parent, à cette séparation qu’il peut percevoir comme un abandon. Il va ressentir la tristesse de son entourage.
Du fait de son jeune âge, l’enfant peut manifester son deuil en pleurant plus qu’à son habitude, en refusant de se nourrir ou de dormir. Pour pallier cette anxiété et ce malaise, il est important que les parents le réconfortent et le maintiennent, autant faire se peut, dans un environnement familier.

Le vécu d’un deuil durant l’enfance

Entre 3 ans et 12 ans, l’enfant développe une certaine curiosité pour la mort. Celle-ci est souvent perçue comme réversible, comme un long sommeil. Dans sa perception de la mort, il n’est pas rare pour le jeune enfant de penser qu’une personne peut mourir et revivre, à l’instar des jeux vidéo et des dessins animés. Certains enfants pensent que la mort n’est pas naturelle : elle peut s’attraper. Il existe alors un coupable, éventuellement eux. Après un décès, l’enfant en deuil peut craindre que la mort emporte un autre membre de sa famille. Il est alors nécessaire de le rassurer, de lui accorder un espace de parole au sein même ou à l’extérieur du foyer.

Le vécu d’un deuil durant l’adolescence

À l’adolescence, l’idée de la mort évolue. Il y a une prise de conscience de son irréversibilité et de son universalité. L’adolescent appréhende parfaitement la notion de mort et toutes ses conséquences. Pour autant, dès lors qu’un décès familial survient (décès d’un parent ou d’un proche), cette disparition est vécue comme une aberration.
Mutisme, comportement agressif, indifférence… l’adolescent en deuil peut avoir différentes réactions. Il est important, là encore, que les parents l’aident à identifier, à légitimer et à gérer ses émotions.

Comment parler de la mort avec un enfant ?

Les enfants posent beaucoup de questions, y compris sur des sujets qui gênent et désarment les adultes. « Pourquoi on meurt ? », « Et toi aussi tu vas mourir ? », « On va où quand on meurt ? »… Sans forcément devancer les questions sur la vie et la mort, il ne faut pas éluder ces interrogations ou les minimiser sous prétexte de vouloir le protéger. Il est important, pour son équilibre, de lui répondre et de lui dire la vérité, le plus simplement possible.

Les livres peuvent être un support pour les parents et pour l’enfant. Ils facilitent, pour certains, la compréhension des notions de fin de vie et de mort. Fondé et dirigé par Didier Bohu, mapetitebibliotheque.com propose à la vente toute une collection d’ouvrages à destination des enfants. Travaillés avec des psychologues et des professionnels du funéraire, ces livres abordent des thèmes et des situations diverses. Ils aident l’enfant à apprivoiser ces sujets et les adultes à trouver les mots justes pour parler de la mort.

Comment accompagner un enfant en deuil ?

Quel que soit son âge, l’enfant perçoit les bouleversements au sein de son environnement. En période de deuil, son comportement peut parfois dérouter les adultes : il va exprimer sa tristesse par intermittence, continuer à jouer comme d’ordinaire. S’il paraît être dans le déni, l’enfant vit pourtant son deuil de l’intérieur, à sa manière et à son rythme.

L’accompagnement de l’enfant en deuil est déterminant. Stress, anxiété… sous le prétexte de le protéger, les non-dits peuvent avoir des répercussions. Aussi, il est indispensable de parler avec lui, de l’écouter. En situation de deuil, l’enfant a besoin de connaître la vérité et de se sentir soutenu. Il est nécessaire de lui apporter un espace dédié pour qu’il puisse parler et exprimer ses sentiments.

La présence de l’enfant à des obsèques

À la suite du décès d’un parent ou d’un proche, la participation de l’enfant aux obsèques peut se poser. Jeune ou déjà adolescent, la parole et la communication sont importantes. L’enfant en deuil doit pouvoir décider de participer ou non aux funérailles. Des repères seront nécessaires à donner, notamment, pour l’informer sur les aspects de l’organisation des obsèques (la notion d’inhumation et de crémation ; le déroulement de la cérémonie d’hommage ; le funérarium et la présentation du défunt…). Il pourra s’agir également de lui expliquer la signification des rituels funéraires, de le prévenir quant à la charge émotionnelle (la tristesse des membres de la famille et des proches ; son propre chagrin…). Voir une dernière fois la personne décédée, prendre part simplement aux obsèques peuvent aider l’enfant en deuil. Sans orienter ou forcer son choix, il est primordial de respecter sa volonté d’assister, ou non, aux funérailles.

L’enfant doit pouvoir vivre son deuil, dire son ressenti en ces moments délicats. Pour l’y aider, il est essentiel de lui donner un espace de parole et les outils pour s’exprimer, pour laisser place à un avenir délesté du poids de ce deuil.

Le témoignage posthume

Un écrit, une vidéo… et s’il était possible de garder « vivant » le souvenir d’un défunt. De même que certains anticipent l’organisation de leurs funérailles en souscrivant une assurance obsèques, des solutions permettent de transmettre un message posthume à sa famille et à ses proches. Mais alors pourquoi et comment laisser un témoignage en héritage ? Explication avec cet article thématique.

Un souvenir légué aux proches et aux générations futures

À l’image d’un testament sentimental, l’idée d’un témoignage posthume émerge souvent spontanément, à sa propre initiative ou celle d’un parent (un enfant, un petit-enfant). Cette démarche peut naître à différentes fins :

  • Se confier sur sa vie ou, du moins, sur des moments significatifs (heureux ou non) pour dessiner en quelques mots, éventuellement à travers des photographies choisies, un portrait de soi. Les rencontres, les voyages, les naissances et les deuils… en évoquant ses événements et en livrant ses sentiments, chacun relate alors un peu « qui il était », « ce qu’il aimait », etc.
  • Transmettre son patrimoine familial pour rendre « éternels » le vécu et les histoires de ses aînées, pour préserver leur mémoire et passer le flambeau aux nouvelles générations. Chacun connaît ces moments en famille : à regarder les vieilles photographies où presque toutes les personnes semblent étrangères et pourtant pas tellement, à écouter les anecdotes d’enfance de ses grands-parents et de ses parents. Tous ces moments sont un héritage qu’il convient de sauvegarder.
  • Faire ses adieux pour adresser une dernière fois un message d’amour, apporter un peu de réconfort et d’espoir à son conjoint, à ses enfants et à tous ses proches. Ce témoignage posthume peut, notamment, aider ceux qui restent à entamer leur processus de deuil et à conserver en mémoire des moments vécus et partagés.

Quelle que soit l’intention derrière ce message d’outre-tombe, il est un excellent moyen d’offrir un souvenir impérissable, de laisser une trace de son existence aux générations futures.

Des témoignages posthumes de toutes formes

Au-delà du « pourquoi », les équipes d’avis-de-deces.net se sont également intéressées à la question du « comment ». Quels sont les supports et les formats possibles pour laisser un message ?

L’écriture est un premier outil à envisager. Lettre et, pour les plus prolixes, livre de ses mémoires sont un héritage précieux et tangible. Ils permettent de raviver inlassablement des souvenirs, de partager des traditions familiales… et de les transmettre facilement. Cadeau à la fois intime et chargé d’émotions, un écrit est idéal pour évoquer son histoire et celle de ses ancêtres. Sous la forme d’un livre-mémoire, chacun peut alors rassembler et organiser ses souvenirs à sa manière, pour se raconter ou raconter un proche à travers des textes et des photographies.

Autre solution, l’enregistrement audiovisuel. Il peut s’agir d’un montage à partir de photographies, d’extraits de films vidéo. L’idée est souvent de retracer, étape par étape, les principaux moments de sa vie. Nombre de famille conçoivent une vidéo commémorative. Celle-ci peut, par exemple, être présentée au salon funéraire ou lors de la cérémonie d’obsèques. C’est un moyen de rendre un hommage sincère.
L’initiative de la vidéo peut aller beaucoup plus loin avec une entrevue filmée du vivant (une interview, un témoignage à l’attention de tous ses proches ou un message à une personne en particulier). Toutes les caractéristiques de la personnalité sont captées par la caméra. Ce film intimiste permet alors de transmettre un rire, une mimique… un souvenir vivant.

Le site avis-de-deces.net, c’est aussi une plateforme pour rendre hommage à un proche décédé. Il y est possible de créer un espace Hommage dédié, réservé exclusivement à la famille et aux proches, pour se recueillir dignement et de partager des souvenirs. Un ensemble de services et de partenariats de qualité ont également été développés pour accompagner les familles en deuil.

Prévoyance obsèques vs assurance décès

Assurance décès, prévoyance obsèques… il est parfois difficile de s’y retrouver dans le jargon des assureurs. Souvent confondus, ces deux contrats sont pourtant bien différents dans leurs objectifs et dans leur fonctionnement. Afin de vous aider à appréhender au mieux les différences entre assurance décès et prévoyance obsèques, les équipes rédactionnelles d’Avis-de-deces.net vous proposent un article sur le sujet.

Qu’est-ce qu’un contrat obsèques ?

Une prévoyance obsèques (également appelée « assurance obsèques » ou « convention obsèques ») permet de préparer à l’avance ses funérailles. Destiné exclusivement à la prise en charge des obsèques, ce contrat préserve sa famille de l’aspect organisationnel et/ou financier.

Les types de contrat obsèques

Deux solutions de contrat obsèques existent :

  • Le contrat obsèques en prestations, pour financer à l’avance ses obsèques et en déterminer toutes les modalités. Cette solution de prévoyance associe un contrat d’assurance vie (pour garantir le versement d’un capital) et un contrat de prestations obsèques (pour la prise en charge des funérailles par une agence de pompes funèbres). Le souscripteur exprime donc, de son vivant, ses volontés funéraires : crémation ou inhumation, cérémonie civile ou religieuse, type de cercueil, d’urne…
  • Le contrat obsèques en capital, pour prévoir à l’avance le financement de ses obsèques. Le capital garanti est versé au moment du décès, au bénéficiaire désigné, afin de couvrir tout ou partie des frais liés à l’organisation des obsèques. Ce contrat ne prévoit pas la partie organisationnelle des obsèques, pour autant les choix funéraires peuvent être exprimées dans un recueil de volontés associé (valeur testamentaire).

Le devis de prestations obsèques

Le montant du capital garanti au contrat obsèques dépend principalement du choix des services funéraires à mettre en œuvre, par l’agence de pompes funèbres, au moment du décès. Aussi, pour estimer avec précision le montant des frais d’obsèques à couvrir et le capital à garantir, il est recommandé d’effectuer un entretien préalable avec un conseiller funéraire.

ROC ECLERC, Rebillon, France Obsèques… les agences de pompes funèbres sont les plus à même d’apporter des informations claires et pertinentes dans le domaine du funéraire. Les conseillers établissent une proposition de devis de prestations obsèques adaptée. Tout est ainsi prévu et détaillé à l’avance : du type d’obsèques (inhumation ou crémation) aux moindres détails de la cérémonie funéraire (choix du cercueil et du capiton, veillée du défunt au funérarium…).

Qu’est-ce qu’un contrat décès ?

Souscrire un contrat d’assurance décès a pour objectif principal d’apporter une sécurité financière à ses proches en cas de décès prématuré (décès à la suite d’une maladie ou décès accidentel par exemple). Maintien du niveau de vie, financement d’un projet, rente éducation ou autre… le capital versé au titre de l’assurance décès n’est pas spécifique au paiement des obsèques.

Les types de contrat décès

Il existe, là encore, deux types de contrat d’assurance décès :

  • Le contrat d’assurance décès temporaire qui, comme son nom l’indique, est conditionné dans le temps. Le capital décès garanti (ou la rente décès) est versé uniquement si le décès de l’assuré survient dans la période de validité du contrat. Dans le cas contraire, le contrat d’assurance prend fin et les cotisations sont « perdues ».
  • Le contrat d’assurance décès vie entière garantit, pour sa part, le versement d’un capital quel que soit l’âge de l’assuré au moment de son décès (la garantie est dite viagère). Ce type de contrat est notamment souscrit pour financer les frais de succession (cadre fiscal avantageux) ou pour pallier certaines situations familiales particulières (prévoir une rente pour un enfant en situation de handicap dans le cas du décès toutes causes de ses parents).

Des garanties optionnelles à l’assurance décès

Un contrat d’assurance décès peut être complété par des garanties optionnelles permettant d’étendre la couverture de l’assuré au-delà du seul risque du décès. Selon la compagnie d’assurance et le type de contrat décès souscrit, il sera notamment possible d’adjoindre à l’offre de base :

  • Une garantie Perte Totale et Irréversible d’Autonomie (PTIA) : l’assuré est dans l’incapacité définitive d’exercer une activité rémunérée ; il a recours à une assistance pour au moins trois des quatre gestes de la vie quotidienne (se laver, s’habiller, se déplacer et se nourrir).
  • Une garantie Invalidité (invalidité totale ou partielle) : l’assuré a une diminution notoire de sa capacité à travailler.

La souscription d’une de ces garanties, ou d’une autre, font bien évidemment augmenter le coût de l’assurance décès et, de fait, des cotisations à verser.

Le site Avis-de-deces propose des dossiers pour vous aider à appréhender les différents sujets liés à la fin de vie, les obsèques et les démarches après décès ou encore le deuil. N’hésitez pas également à consulter nos autres articles thématiques.

Les personnalités décédées en 2021

Acteurs, chanteurs, personnalités politiques… qui sont ces femmes et ces hommes célèbres qui nous ont quittés en 2021 ?

Rétrospective des femmes et des hommes célèbres décédés

Retour, en texte et en image, sur quelques-unes des personnalités décédées au cours de l’année 2021.

Du décès de Jean-Pierre Bacri à celui de Betty White, mais aussi le prince Philip (époux de la reine d’Angleterre), Jean-Paul Belmondo ou encore Bernard Tapie : cette année fut encore ponctuée de nombreuses disparitions tragiques, parfois soudaines, suscitant des vagues d’émotion à travers le monde.

Décès de Jean-Pierre Bacri

Figure emblématique du théâtre et du cinéma français, Jean-Pierre Bacri est mort des suites d’un cancer le 18 janvier 2021. Plusieurs fois récompensé, il avait joué dans une pléiade de films pour le petit et le grand écran, incarné de nombreux rôles sur les planches du théâtre.

Jean-Pierre Bacri avait 69 ans.

Décès de Patrick Juvet

Icône du disco dans les années 1970, Patrick Juvet est mort le 1er avril 2021 en Espagne. L’interprète du tube Où sont les femmes ? ou encore I love America a également composé pour de nombreux artistes (Claude François, Le lundi au soleil ; Hélène Ségara, Je rêve…).

Patrick Juvet avait 70 ans.

Décès du prince Philip

Philip Mountbatten, époux de la reine Elizabeth II d’Angleterre, est décédé vendredi 9 avril 2021 à Windsor. Il est celui qui a tenu le plus longtemps le rôle de prince consort du Royaume-Uni.

Le prince Philip s’est éteint à l’âge de 99 ans.

Décès d’Yves Rénier

L’acteur Yves Rénier est décédé d’une crise cardiaque le 24 avril 2021 à Neuilly-sur-Seine. Le célèbre Commissaire Moulin avait également tourné pour le cinéma, joué au théâtre, réaliser des films pour la télévision et le cinéma.

Yves Rénier est mort à 78 ans.

Décès de Jean-François Stévenin

Figure incontournable du cinéma français, Jean-François Stévenin est mort mardi 27 juillet 2021, à Neuilly-sur-Seine. Il a joué dans de nombreux films à succès : L’argent de poche, Tenue de soirée, Le bossu, Le Pacte des loups, L’Homme du train… Et réalisé trois films pour le cinéma.

Jean-François Stévenin est décédé à l’âge de 77 ans.

Décès de Jean-Paul Belmondo

Icône du cinéma français, Jean-Paul Belmondo est décédé lundi 6 septembre 2021. « Bebel » se révèle un acteur aux multiples facettes et enchaîne les films à succès : Flic ou voyou, Le Professionnel, L’As des As, Itinéraire d’un enfant gâté… Il côtoie des grands acteurs et réalisateurs dont Jean-Pierre Marielle, Bruno Cremer, Jean Rochefort, Claude Rich, Francis Huster, Philippe de Broca, Claude Lelouch, Patrice Leconte ou encore Bertrand Blier.

Jean-Paul Belmondo est mort à l’âge de 88 ans.

Décès de Abdelaziz Bouteflika

Abdelaziz Bouteflika est décédé vendredi 17 septembre 2021. Élu à la présidence de l’Algérie en 1999, il démissionne finalement, sous la pression de la rue et de l’armée, en avril 2019. Abdelaziz Bouteflika connaissait, en effet, de nombreux problèmes de santé.

L’ancien président de l’Algérie est mort à l’âge de 84 ans.

Décès de Bernard Tapie

Bernard Tapie est mort d’un cancer de l’estomac, dimanche 3 octobre 2021. Il eut de multiples casquettes dans sa carrière : homme d’affaires, politicien, patron de l’Olympique de Marseille, mais aussi comédien… Bernard Tapie a également fait parler de lui dans des affaires judiciaires.

Bernard Tapie est décédé à l’âge de 78 ans.

Décès de Pierre Cassignard

Pierre Cassignard est mort des suites d’un cancer, lundi 22 décembre 2021. Comédien de théâtre, acteur à la télévision et au cinéma, il avait remporté le Molière du Comédien pour son double rôle dans Les Jumeaux vénitiens.

Pierre Cassignard est décédé au lendemain de son 56e anniversaire.

Décès de Desmond Tutu

Prix Nobel de la paix et icône de la lutte contre l’apartheid, l’archevêque Desmond Tutu est décédé le 26 décembre 2021. Ses obsèques se sont déroulées sans faste, dans le respect de ses dernières volontés, dans la cathédrale anglicane Saint-Georges au Cap.

Desmond Tutu est mort à l’âge de 90 ans.

Premier registre national des avis de décès et d’obsèques, le site Avis-de-deces propose les nécrologies des défunts célèbres, personnalités françaises et internationales. Chacun peut rechercher un avis de décès et consulter une annonce nécrologique.

La plaque funéraire

La plaque funéraire (ou plaque mortuaire) fait partie des accessoires incontournables des cimetières. Ce présent, empreint d’attention et de signification, est disposé sur la tombe d’un parent au moment des obsèques ou par la suite. La plaque funéraire vient ainsi rendre hommage au défunt, en exprimant en quelques mots un trait de personnalité, une émotion…
Voici quelques conseils pour le choix du matériau de la plaque funéraire, pour sa personnalisation et l’épitaphe à graver.

Pourquoi personnaliser une plaque funéraire ?

La plaque funéraire permet de rendre hommage à la personne défunte et de témoigner de sa vie sur terre. La personnaliser se veut être une belle attention, à la fois envers le défunt et envers les proches de celui-ci.

Voici pourquoi personnaliser une plaque funéraire :

  • Pour que la pierre tombale soit plus facile à distinguer : la plaque funéraire est un moyen de rendre la sépulture unique et facilement reconnaissable. Il est alors possible d’ajouter une photographie ou de faire graver une citation. L’ornement funéraire reflète ainsi la personnalité du défunt.
  • Pour rendre hommage au défunt : personnaliser la tombe avec un article funéraire est un moyen d’exprimer son attachement et son respect à l’égard de la personne décédée. Dans de nombreux pays, le choix de personnaliser la plaque funéraire est un moyen d’honorer sa mémoire.
  • Pour témoigner d’un lien d’affection : même si le défunt n’est plus physiquement de ce monde, il est possible de garder un lien avec lui grâce aux souvenirs en commun et en se recueillant sur sa tombe. La plaque funéraire devient, en quelque sorte, un témoin de la présence du défunt sur terre.

Conseils pour personnaliser une plaque funéraire

Différents moyens permettent de rendre une plaque funéraire unique : le choix des matériaux, la présence d’une photo, l’inscription d’une citation, etc. La plaque mortuaire reflète ainsi la personnalité du défunt, ses passions ou son passe-temps préféré, ce qu’il a accompli au cours de son existence.

Le choix du matériau de la plaque funéraire

Granit, marbre, plexiglas… le matériau est un élément à considérer avant d’acheter une plaque ou tout autre accessoire funéraire. Le choix du matériau impacte, en effet, la qualité, la solidité et la longévité de celle-ci.

À noter, la plaque funéraire est un ornement d’extérieur. Il faut donc être attentif à sa résistance aux intempéries (que ce soit la pluie, la neige, le gel ou le vent).

  • Les plaques funéraires en granit : Le granit est un matériau apprécié pour ses qualités. Résistantes et élégantes, les plaques en granit peuvent prendre différentes couleurs (gris, noir, rose, bleu, vert…). Autre avantage, elles requièrent peu d’entretien.
  • Les plaques funéraires en marbre : Le marbre est depuis longtemps proposé par les fabricants d’articles funéraires. Les plaques en marbre ont un style élégant et proposent différentes nuances de couleurs (gris, blanc ou encore noir).
  • Les plaques funéraires en plexiglas : Ce matériau, moderne et tendance, est particulièrement utilisé pour la conception des accessoires funéraires. Les plaques en plexiglas (ou encore en verre acrylique) ont l’avantage d’être moins onéreuses que celles en granit ou en marbre. Elles disposent d’un nombre varié d’options de personnalisation (inscription, motif…), mais aussi grâce à la transparence et les couleurs.

La gravure de la plaque funéraire

L’inscription d’un message sur la plaque funéraire – un message personnel, une citation ou une épitaphe – permet d’obtenir un accessoire funéraire sur-mesure. Certains optent pour une phrase symbolique quand d’autres préfèrent une phrase qui résume la façon d’être du défunt ou qui exprime toute l’affection portée à la personne. La gravure en fait ainsi une plaque personnalisée. Un message, un motif ou même un bronze… autant de possibilités pour s’affranchir des accessoires funéraires traditionnels.

Différentes expressions peuvent être notées, parmi les plus courantes :

  • « Repose en paix »
  • « Profonds regrets »
  • « Tu nous manques »
  • « À notre regrettée grand-mère »
  • « À notre cher papa »
  • « Avec tout mon amour »
  • « Tendresses »
  • « Souvenirs affectueux »…

Il est courant de voir des citations et des poèmes :

  • « Le souvenir est le parfum de l’âme » (George Sand)
  • « Tu n’es plus là où tu étais mais tu es partout là où je suis » (Victor Hugo)
  • « Rien n’est plus vivant qu’un souvenir » (Federico Garcia Lorca)

Le site avis-de-deces.net vous propose des dossiers et articles sur les sujets du funéraire, du deuil et autres. N’hésitez pas à les consulter.

Les mots du deuil : le message de condoléances

Proche, ami ou même collègue du défunt, il est de coutume d’adresser un message de condoléances à la famille pour accompagner ces premiers temps de deuil. Présenter ses condoléances permet de témoigner de son émotion et d’exprimer sa compassion. C’est aussi un moyen d’assurer de son soutien, de montrer sa présence et sa solidarité à l’entourage, quel que soit le lien avec l’entourage de la personne décédée. Retrouvez ici quelques conseils pratiques pour adresser un message de condoléances et rendre hommage à un défunt.

Comment présenter ses condoléances ?

Exprimer son soutien à une personne en deuil peut s’avérer difficile : les mots peuvent manquer, certains peuvent se sentir illégitime ou hésiter sur l’attitude à avoir… Les condoléances se présentent différemment en fonction du lien de parenté et d’intimité avec le défunt ou la famille de celui-ci. Quand envoyer une lettre de condoléances ? Quand formuler ses condoléances à l’oral ? Quoi dire dans son message de soutien à la famille ?… Cet article a pour objectif de vous aider dans ce délicat exercice qu’est le message des condoléances.

Adresser ses condoléances pour le décès d’un parent ou d’un ami proche

Au décès d’un parent ou d’un ami proche, les condoléances de vive voix sont davantage appréciées. Il peut s’agir d’un appel téléphonique à la personne endeuillée au moment de la nouvelle ou en lui adressant un message de réconfort lors des obsèques. Dans le cas d’un envoi de fleurs (gerbes ou coussin funéraire…), une carte de deuil peut également accompagner la composition funéraire.

Adresser ses condoléances pour le décès d’un collègue de travail ou d’un voisin

Si le défunt est une connaissance plus lointaine, il est préférable d’envoyer un message de condoléances écrit. En de telles circonstances, la famille apprécie toutes les manifestations de soutien et les témoignages de sympathie.

Adresser ses condoléances par SMS

Dans l’immédiateté de la nouvelle, il n’est pas impoli d’envoyer un SMS de condoléances pour apporter son soutien à la personne en deuil. Le SMS de condoléances permet d’être moins intrusif et il n’empêche pas, par ailleurs, de doubler ce message d’un appel ou d’une carte de deuil.

L’écriture du message de condoléances

Écrire une lettre de condoléances nécessite de suivre quelques règles pour éviter les maladresses ou les impairs.

Lettre de condoléances ou carte de deuil, il est préférable d’adresser un message de sympathie manuscrit. Il est recommandé de rester attentif aux éventuelles fautes d’orthographe et de ne pas oublier signer le courrier.

La longueur du texte de condoléances importe peu. Le caractère personnel et la sincérité du message seront appréciés aux tournures toutes faites et autres banalités de langage. Aussi, il n’est pas rare d’évoquer un souvenir ou de partager un moment en commun concernant le défunt, de parler de son chagrin et de ses regrets.

En cette période de deuil, il est réconfortant pour la personne en deuil et la famille de se savoir soutenu. Sans être intrusif, proposer son aide ponctuelle peut soulager l’organisation perturbée de la vie quotidienne (faire quelques courses, garder les enfants…).

Exemples de message de condoléances

Carte de deuil, lettre de condoléances ou message oral de sympathie : quelle que soit la façon d’adresser les condoléances, il convient d’exprimer son chagrin et d’assurer de son soutien.

Les formules de condoléances pour un deuil familial

Le message de condoléances à destination d’un parent ou d’un ami proche doit être personnel. Ces quelques formules peuvent être complétées de quelques mots de soutien ou d’un souvenir.

« Nous sommes de tout cœur avec vous durant cette épreuve. »
« C’est sous le choc que nous avons appris cette terrible nouvelle. »
« [Nom du défunt] va nous manquer. »
« Nous garderons de [Nom du défunt] d’excellents souvenirs. »
« C’est avec une grande émotion que nous avons appris le décès de [Nom du défunt]. »
« Nous partageons votre peine en ces moments de deuil. Nous vous assurons de nos sentiments les plus affectueux. »

Message de condoléances à destination d’un parent ou d’un ami

« Je viens d’apprendre la triste nouvelle. Il est difficile de trouver les mots justes pour exprimer toute ma tristesse et ma peine.
Je tiens à te présenter mes plus sincères condoléances. Tu peux compter sur moi si tu as besoin de quoique ce soit.
Je suis de tout cœur avec toi. Reçois tout mon soutien et mes sincères condoléances. »

Les formules de condoléances pour le deuil d’un collègue ou d’une connaissance

Le message de condoléances adressé à un collègue, à une connaissance ou à la famille du défunt se veut être plus formel.

« Mes plus sincères condoléances. »
« Recevez l’expression de ma sympathie la plus profonde. »
« Je suis désolé(e) pour votre perte. »
« Toutes mes pensées vous accompagnent. »
« Je vous exprime mes plus sincères condoléances, avec tout mon soutien. »

Message de condoléances à destination d’un collègue ou d’une connaissance

« C’est avec une grande peine que j’ai appris le décès de [Nom du défunt]. La perte d’un proche est une épreuve difficile à surmonter. Je tenais à vous présenter mes plus sincères condoléances.
Prenez soin de vous et de votre famille. »

Les formulations à éviter lors de condoléances

Certaines paroles sont donc à éviter au moment d’adresser ses condoléances.

« Je sais ce que tu ressens. »
« [Nom du défunt] est mieux là où [il/elle] est. »
« Comment vas-tu ? » « Tu tiens le coup ? »
« Ne t’inquiète pas, tu te sentiras mieux bientôt. »
« La mort a été rapide, [Nom du défunt] n’a pas souffert. »
« Tu as eu la chance de pouvoir lui dire au revoir. »