Le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) encadre la législation des cimetières, obligeant chaque commune française à disposer d’un cimetière et d’un site cinéraire. La gestion des cimetières incombe donc à la commune. Celle-ci est chargée de l’entretien du lieu (hors pierres tombales) et des espaces verts, du maintien de l’ordre et d’une certaine décence, d’en garantir la neutralité.

En revanche, l’entretien de la tombe incombe à son concessionnaire ou à sa famille. Mauvaises herbes et fleurs fanées, stèle endommagée ou joint d’étanchéité usé… à chacun d’entretenir l’emplacement de la concession funéraire allouée, en veillant au bon état du monument funéraire et à sa solidité.

L’originalité et le calme des lieux, la beauté de certains monuments funéraires… les cimetières peuvent susciter la curiosité et attirer les visiteurs. Il n’en demeure pas moins qu’il convient de respecter le repos des défunts, de faire preuve de calme en traversant les allées et, bien évidemment, de ne pas dégrader les lieux.

À savoir, certains cimetières peuvent se découvrir lors d’une visite guidée. Le guide révèle alors toutes les informations et les anecdotes du lieu. Il aide aux déambulations à travers les allées, à la découverte des sépultures les plus célèbres ou les plus insolites.

À Paris, dans le Calvados ou l’Hérault, en Corse-du-Sud… tour d’horizon de ces cimetières français souvent visités.

Le cimetière du Père-Lachaise

Implanté dans le vingtième arrondissement de Paris, le célèbre cimetière du Père-Lachaise date de 1804. Il fut érigé à la suite d’un décret impérial et tient son nom du confesseur de Louis XIV (le père François d’Aix de La Chaise).

En quelques chiffres, le cimetière du Père-Lachaise comptabilise 44 hectares et pas moins de 70 000 concessions. C’est également le cimetière parisien le plus visité : plus de 3 000 000 de touristes viennent le visiter chaque année.

Écrivains, comédiens, politiciens… la nécropole héberge de nombreuses personnalités. Parmi les femmes et hommes de lettres, nous pouvons citer Guillaume Apollinaire, Honoré de Balzac, Colette, Marcel Proust ou encore Simone Signoret. Des personnalités de la musique y sont également inhumées : Alain Bashung, Maria Callas, Michel Delpech, Marie Laforêt, Jim Morrison ou encore Édith Piaf. Des acteurs et actrices, des comédiens et comédiennes, des réalisateurs et réalisatrices… : Jean-Pierre Bacri, Sarah Bernhardt, Claude Chabrol, Annie Girardot, Molière, Yves Montant, Marie Trintignant. Des personnalités politiques : Félix Faure, Jules Joffrin, Henri Krasucki, Adolphe Thiers, Jules Vallès…

Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer

Inauguré en 1956, le cimetière américain de Colleville-sur-Mer surplombe la plage d’Omaha Beach. Il s’agit d’une concession perpétuelle faite par la France aux États-Unis afin d’honorer les soldats américains tombés au combat lors de la Seconde Guerre mondiale.

Le cimetière de Colleville-sur-Mer surprend et émeut par ses croix latines et ses étoiles de David blanches agencées avec la précision et la rigueur militaire. Y sont rassemblées les sépultures de 9 387 soldats, dont 4 femmes et 307 inconnus.
À savoir, de n’importe quel angle du cimetière apparait toujours une rangée de croix.

Le cimetière de la Madeleine à Amiens

L’un des plus beaux cimetières romantiques de France. Créé en 1817, le cimetière de la Madeleine fut bâti sur le site d’une ancienne maladrerie. Il s’étend sur dix-huit hectares et accueille plus de 10 000 sépultures, dont les tombes de nombreuses personnalités amiénoises.

À savoir, le cimetière de la Madeleine est inscrit, dans sa totalité, au titre des monuments historiques. Son parc paysager compte, en effet, des arbres séculaires et des ouvrages funéraires d’exception. Ainsi, au détour d’une allée, le tombeau de Jules Vernes surprend les visiteurs. Le sculpteur Albert Roze a édifié, à la demande de la famille, un monument funéraire exceptionnel représentant l’écrivain surgissant hors de sa tombe, la main droite levés vers le ciel.

Le cimetière marin de Sète

Anciennement cimetière Saint-Charles, il fut renommé « cimetière marin » le 7 août 1945, en référence au célèbre poème de Paul Valéry.

Outre la sépulture du poète, de nombreuses personnalités sétoises participent à la notoriété du lieu. Le comédien Jean Vilar, le ministre Mario Roustan ou encore le jouteur Vincent Cianni reposent ici face à la Méditerranée. Des trésors de l’architecture funéraire peuvent également y être admirés : un caveau en marbre de Carrare, des chapelles comme celle des « Pleureuses »…

Le cimetière marin de Bonifacio

Sur le plateau du Bosco, le cimetière marin de Bonifacio a la réputation d’être l’un des plus beaux de Méditerranée. Il se démarque par une enfilade de petites chapelles blanches faisant face à la mer et un puits datant de 1398.

Le cimetière marin de Bonifacio fut bâtit en 1823 à proximité de l’église Saint-François et d’un ancien couvent franciscain. La sépulture la plus vieille remonte à 1866.

Visite des cimetières, dans le monde, les plus remarquables où les sépultures se parent tantôt de mosaïques multicolores ou d’un blanc immaculé.

Le cimetière joyeux de Săpânța (en Roumanie)

Situé dans le nord de la Roumanie, le cimetière joyeux doit son originalité à ses 800 croix colorées.

Ici, les stèles funéraires en bois sont sculptées, peintes en bleu et agrémentées d’autres couleurs et motifs. Elles arborent toutes des illustrations d’art naïf, reprenant le métier du défunt ou une scène de vie emblématique de celui-ci. Une courte biographie, mêlant humour et tendresse, accompagne également chacune des sépultures.

Le cimetière monumental de Milan (en Italie)

Inauguré en 1866, le « cimitero monumentale di Milano » avait pour ambition de fusionner tous les petits cimetières de la ville en un cimetière unique de 250 000 m².

Plus qu’une nécropole, le cimetière monumental de Milan ressemble aujourd’hui à un musée à ciel ouvert du fait de ses nombreuses tombes hors du commun. En effet, les sépultures prennent ici des formes et des styles variés. Il est possible d’y admirer des monuments funéraires ressemblant à un temple grec ou à une pyramide égyptienne, à la tour de Pise ou à la colonne de Trajan.

Le cimetière de Chichicastenango (au Guatemala)

Preuve que les cimetières ne sont pas tous austères. Le cimetière de Chichicastenango dévoile des pierres tombales et des mausolées aux couleurs vives et aux motifs rendant hommage aux défunts.

Bleu, orange, vert, rose… les familles ravivent régulièrement les peintures des sépultures, offrant ainsi un spectacle arc en ciel aux visiteurs.

Le cimetière juif de Prague (République tchèque)

Dans le quartier Josefov, à Prague, se trouve le plus vieux cimetière juif d’Europe. L’enchevêtrement des 12 000 pierres tombales confère au lieu une atmosphère sans pareil.

À savoir, l’ancien cimetière juif de Prague fut en fonction de 1478 à 1786.Il était alors le seul lieu où les Juifs avaient le droit d’être enterrés à Prague. Sa superficie relativement réduite contraignit les défunts à être enterrés les uns au-dessus des autres.

Le cimetière de la Recoleta (Argentine)

Situé en plein cœur de Buenos Aires, le cimetière de la Recoleta se veut être une superbe exposition d’architecture funéraire du XIX^e et du XX^e siècle.

La particularité de ce cimetière ? Aucune pierre tombale n’y est présente, seulement de spectaculaires caveaux et panthéons familiaux. Sculptures, voûtes, marbre et dorures s’y côtoient. Au sein du cimetière de la Recoleta, plus de 84 sépultures sont classés aux monuments historiques.
Parmi les défunts célèbres : Éva Perón, femme politique emblématique d’Argentine, seconde femme du président Juan Perón.

Le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) encadre la législation des cimetières, obligeant chaque commune française à disposer d’un cimetière et d’un site cinéraire. La gestion des cimetières incombe donc à la commune. Celle-ci est chargée de l’entretien du lieu (hors pierres tombales) et des espaces verts, du maintien de l’ordre et d’une certaine décence, d’en garantir la neutralité.

En revanche, l’entretien de la tombe incombe à son concessionnaire ou à sa famille. Mauvaises herbes et fleurs fanées, stèle endommagée ou joint d’étanchéité usé… à chacun d’entretenir l’emplacement de la concession funéraire allouée, en veillant au bon état du monument funéraire et à sa solidité.

L’originalité et le calme des lieux, la beauté de certains monuments funéraires… les cimetières peuvent susciter la curiosité et attirer les visiteurs. Il n’en demeure pas moins qu’il convient de respecter le repos des défunts, de faire preuve de calme en traversant les allées et, bien évidemment, de ne pas dégrader les lieux.

À savoir, certains cimetières peuvent se découvrir lors d’une visite guidée. Le guide révèle alors toutes les informations et les anecdotes du lieu. Il aide aux déambulations à travers les allées, à la découverte des sépultures les plus célèbres ou les plus insolites.

À Paris, dans le Calvados ou l’Hérault, en Corse-du-Sud… tour d’horizon de ces cimetières français souvent visités.

Le cimetière du Père-Lachaise

Implanté dans le vingtième arrondissement de Paris, le célèbre cimetière du Père-Lachaise date de 1804. Il fut érigé à la suite d’un décret impérial et tient son nom du confesseur de Louis XIV (le père François d’Aix de La Chaise).

En quelques chiffres, le cimetière du Père-Lachaise comptabilise 44 hectares et pas moins de 70 000 concessions. C’est également le cimetière parisien le plus visité : plus de 3 000 000 de touristes viennent le visiter chaque année.

Écrivains, comédiens, politiciens… la nécropole héberge de nombreuses personnalités. Parmi les femmes et hommes de lettres, nous pouvons citer Guillaume Apollinaire, Honoré de Balzac, Colette, Marcel Proust ou encore Simone Signoret. Des personnalités de la musique y sont également inhumées : Alain Bashung, Maria Callas, Michel Delpech, Marie Laforêt, Jim Morrison ou encore Édith Piaf. Des acteurs et actrices, des comédiens et comédiennes, des réalisateurs et réalisatrices… : Jean-Pierre Bacri, Sarah Bernhardt, Claude Chabrol, Annie Girardot, Molière, Yves Montant, Marie Trintignant. Des personnalités politiques : Félix Faure, Jules Joffrin, Henri Krasucki, Adolphe Thiers, Jules Vallès…

Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer

Inauguré en 1956, le cimetière américain de Colleville-sur-Mer surplombe la plage d’Omaha Beach. Il s’agit d’une concession perpétuelle faite par la France aux États-Unis afin d’honorer les soldats américains tombés au combat lors de la Seconde Guerre mondiale.

Le cimetière de Colleville-sur-Mer surprend et émeut par ses croix latines et ses étoiles de David blanches agencées avec la précision et la rigueur militaire. Y sont rassemblées les sépultures de 9 387 soldats, dont 4 femmes et 307 inconnus.
À savoir, de n’importe quel angle du cimetière apparait toujours une rangée de croix.

Le cimetière de la Madeleine à Amiens

L’un des plus beaux cimetières romantiques de France. Créé en 1817, le cimetière de la Madeleine fut bâti sur le site d’une ancienne maladrerie. Il s’étend sur dix-huit hectares et accueille plus de 10 000 sépultures, dont les tombes de nombreuses personnalités amiénoises.

À savoir, le cimetière de la Madeleine est inscrit, dans sa totalité, au titre des monuments historiques. Son parc paysager compte, en effet, des arbres séculaires et des ouvrages funéraires d’exception. Ainsi, au détour d’une allée, le tombeau de Jules Vernes surprend les visiteurs. Le sculpteur Albert Roze a édifié, à la demande de la famille, un monument funéraire exceptionnel représentant l’écrivain surgissant hors de sa tombe, la main droite levés vers le ciel.

Le cimetière marin de Sète

Anciennement cimetière Saint-Charles, il fut renommé « cimetière marin » le 7 août 1945, en référence au célèbre poème de Paul Valéry.

Outre la sépulture du poète, de nombreuses personnalités sétoises participent à la notoriété du lieu. Le comédien Jean Vilar, le ministre Mario Roustan ou encore le jouteur Vincent Cianni reposent ici face à la Méditerranée. Des trésors de l’architecture funéraire peuvent également y être admirés : un caveau en marbre de Carrare, des chapelles comme celle des « Pleureuses »…

Le cimetière marin de Bonifacio

Sur le plateau du Bosco, le cimetière marin de Bonifacio a la réputation d’être l’un des plus beaux de Méditerranée. Il se démarque par une enfilade de petites chapelles blanches faisant face à la mer et un puits datant de 1398.

Le cimetière marin de Bonifacio fut bâtit en 1823 à proximité de l’église Saint-François et d’un ancien couvent franciscain. La sépulture la plus vieille remonte à 1866.

Visite des cimetières, dans le monde, les plus remarquables où les sépultures se parent tantôt de mosaïques multicolores ou d’un blanc immaculé.

Le cimetière joyeux de Săpânța (en Roumanie)

Situé dans le nord de la Roumanie, le cimetière joyeux doit son originalité à ses 800 croix colorées.

Ici, les stèles funéraires en bois sont sculptées, peintes en bleu et agrémentées d’autres couleurs et motifs. Elles arborent toutes des illustrations d’art naïf, reprenant le métier du défunt ou une scène de vie emblématique de celui-ci. Une courte biographie, mêlant humour et tendresse, accompagne également chacune des sépultures.

Le cimetière monumental de Milan (en Italie)

Inauguré en 1866, le « cimitero monumentale di Milano » avait pour ambition de fusionner tous les petits cimetières de la ville en un cimetière unique de 250 000 m².

Plus qu’une nécropole, le cimetière monumental de Milan ressemble aujourd’hui à un musée à ciel ouvert du fait de ses nombreuses tombes hors du commun. En effet, les sépultures prennent ici des formes et des styles variés. Il est possible d’y admirer des monuments funéraires ressemblant à un temple grec ou à une pyramide égyptienne, à la tour de Pise ou à la colonne de Trajan.

Le cimetière de Chichicastenango (au Guatemala)

Preuve que les cimetières ne sont pas tous austères. Le cimetière de Chichicastenango dévoile des pierres tombales et des mausolées aux couleurs vives et aux motifs rendant hommage aux défunts.

Bleu, orange, vert, rose… les familles ravivent régulièrement les peintures des sépultures, offrant ainsi un spectacle arc en ciel aux visiteurs.

Le cimetière juif de Prague (République tchèque)

Dans le quartier Josefov, à Prague, se trouve le plus vieux cimetière juif d’Europe. L’enchevêtrement des 12 000 pierres tombales confère au lieu une atmosphère sans pareil.

À savoir, l’ancien cimetière juif de Prague fut en fonction de 1478 à 1786.Il était alors le seul lieu où les Juifs avaient le droit d’être enterrés à Prague. Sa superficie relativement réduite contraignit les défunts à être enterrés les uns au-dessus des autres.

Le cimetière de la Recoleta (Argentine)

Situé en plein cœur de Buenos Aires, le cimetière de la Recoleta se veut être une superbe exposition d’architecture funéraire du XIX^e et du XX^e siècle.

La particularité de ce cimetière ? Aucune pierre tombale n’y est présente, seulement de spectaculaires caveaux et panthéons familiaux. Sculptures, voûtes, marbre et dorures s’y côtoient. Au sein du cimetière de la Recoleta, plus de 84 sépultures sont classés aux monuments historiques.
Parmi les défunts célèbres : Éva Perón, femme politique emblématique d’Argentine, seconde femme du président Juan Perón.

Le Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT) encadre la législation des cimetières, obligeant chaque commune française à disposer d’un cimetière et d’un site cinéraire. La gestion des cimetières incombe donc à la commune. Celle-ci est chargée de l’entretien du lieu (hors pierres tombales) et des espaces verts, du maintien de l’ordre et d’une certaine décence, d’en garantir la neutralité.

En revanche, l’entretien de la tombe incombe à son concessionnaire ou à sa famille. Mauvaises herbes et fleurs fanées, stèle endommagée ou joint d’étanchéité usé… à chacun d’entretenir l’emplacement de la concession funéraire allouée, en veillant au bon état du monument funéraire et à sa solidité.

L’originalité et le calme des lieux, la beauté de certains monuments funéraires… les cimetières peuvent susciter la curiosité et attirer les visiteurs. Il n’en demeure pas moins qu’il convient de respecter le repos des défunts, de faire preuve de calme en traversant les allées et, bien évidemment, de ne pas dégrader les lieux.

À savoir, certains cimetières peuvent se découvrir lors d’une visite guidée. Le guide révèle alors toutes les informations et les anecdotes du lieu. Il aide aux déambulations à travers les allées, à la découverte des sépultures les plus célèbres ou les plus insolites.

À Paris, dans le Calvados ou l’Hérault, en Corse-du-Sud… tour d’horizon de ces cimetières français souvent visités.

Le cimetière du Père-Lachaise

Implanté dans le vingtième arrondissement de Paris, le célèbre cimetière du Père-Lachaise date de 1804. Il fut érigé à la suite d’un décret impérial et tient son nom du confesseur de Louis XIV (le père François d’Aix de La Chaise).

En quelques chiffres, le cimetière du Père-Lachaise comptabilise 44 hectares et pas moins de 70 000 concessions. C’est également le cimetière parisien le plus visité : plus de 3 000 000 de touristes viennent le visiter chaque année.

Écrivains, comédiens, politiciens… la nécropole héberge de nombreuses personnalités. Parmi les femmes et hommes de lettres, nous pouvons citer Guillaume Apollinaire, Honoré de Balzac, Colette, Marcel Proust ou encore Simone Signoret. Des personnalités de la musique y sont également inhumées : Alain Bashung, Maria Callas, Michel Delpech, Marie Laforêt, Jim Morrison ou encore Édith Piaf. Des acteurs et actrices, des comédiens et comédiennes, des réalisateurs et réalisatrices… : Jean-Pierre Bacri, Sarah Bernhardt, Claude Chabrol, Annie Girardot, Molière, Yves Montant, Marie Trintignant. Des personnalités politiques : Félix Faure, Jules Joffrin, Henri Krasucki, Adolphe Thiers, Jules Vallès…

Le cimetière américain de Colleville-sur-Mer

Inauguré en 1956, le cimetière américain de Colleville-sur-Mer surplombe la plage d’Omaha Beach. Il s’agit d’une concession perpétuelle faite par la France aux États-Unis afin d’honorer les soldats américains tombés au combat lors de la Seconde Guerre mondiale.

Le cimetière de Colleville-sur-Mer surprend et émeut par ses croix latines et ses étoiles de David blanches agencées avec la précision et la rigueur militaire. Y sont rassemblées les sépultures de 9 387 soldats, dont 4 femmes et 307 inconnus.
À savoir, de n’importe quel angle du cimetière apparait toujours une rangée de croix.

Le cimetière de la Madeleine à Amiens

L’un des plus beaux cimetières romantiques de France. Créé en 1817, le cimetière de la Madeleine fut bâti sur le site d’une ancienne maladrerie. Il s’étend sur dix-huit hectares et accueille plus de 10 000 sépultures, dont les tombes de nombreuses personnalités amiénoises.

À savoir, le cimetière de la Madeleine est inscrit, dans sa totalité, au titre des monuments historiques. Son parc paysager compte, en effet, des arbres séculaires et des ouvrages funéraires d’exception. Ainsi, au détour d’une allée, le tombeau de Jules Vernes surprend les visiteurs. Le sculpteur Albert Roze a édifié, à la demande de la famille, un monument funéraire exceptionnel représentant l’écrivain surgissant hors de sa tombe, la main droite levés vers le ciel.

Le cimetière marin de Sète

Anciennement cimetière Saint-Charles, il fut renommé « cimetière marin » le 7 août 1945, en référence au célèbre poème de Paul Valéry.

Outre la sépulture du poète, de nombreuses personnalités sétoises participent à la notoriété du lieu. Le comédien Jean Vilar, le ministre Mario Roustan ou encore le jouteur Vincent Cianni reposent ici face à la Méditerranée. Des trésors de l’architecture funéraire peuvent également y être admirés : un caveau en marbre de Carrare, des chapelles comme celle des « Pleureuses »…

Le cimetière marin de Bonifacio

Sur le plateau du Bosco, le cimetière marin de Bonifacio a la réputation d’être l’un des plus beaux de Méditerranée. Il se démarque par une enfilade de petites chapelles blanches faisant face à la mer et un puits datant de 1398.

Le cimetière marin de Bonifacio fut bâtit en 1823 à proximité de l’église Saint-François et d’un ancien couvent franciscain. La sépulture la plus vieille remonte à 1866.

Visite des cimetières, dans le monde, les plus remarquables où les sépultures se parent tantôt de mosaïques multicolores ou d’un blanc immaculé.

Le cimetière joyeux de Săpânța (en Roumanie)

Situé dans le nord de la Roumanie, le cimetière joyeux doit son originalité à ses 800 croix colorées.

Ici, les stèles funéraires en bois sont sculptées, peintes en bleu et agrémentées d’autres couleurs et motifs. Elles arborent toutes des illustrations d’art naïf, reprenant le métier du défunt ou une scène de vie emblématique de celui-ci. Une courte biographie, mêlant humour et tendresse, accompagne également chacune des sépultures.

Le cimetière monumental de Milan (en Italie)

Inauguré en 1866, le « cimitero monumentale di Milano » avait pour ambition de fusionner tous les petits cimetières de la ville en un cimetière unique de 250 000 m².

Plus qu’une nécropole, le cimetière monumental de Milan ressemble aujourd’hui à un musée à ciel ouvert du fait de ses nombreuses tombes hors du commun. En effet, les sépultures prennent ici des formes et des styles variés. Il est possible d’y admirer des monuments funéraires ressemblant à un temple grec ou à une pyramide égyptienne, à la tour de Pise ou à la colonne de Trajan.

Le cimetière de Chichicastenango (au Guatemala)

Preuve que les cimetières ne sont pas tous austères. Le cimetière de Chichicastenango dévoile des pierres tombales et des mausolées aux couleurs vives et aux motifs rendant hommage aux défunts.

Bleu, orange, vert, rose… les familles ravivent régulièrement les peintures des sépultures, offrant ainsi un spectacle arc en ciel aux visiteurs.

Le cimetière juif de Prague (République tchèque)

Dans le quartier Josefov, à Prague, se trouve le plus vieux cimetière juif d’Europe. L’enchevêtrement des 12 000 pierres tombales confère au lieu une atmosphère sans pareil.

À savoir, l’ancien cimetière juif de Prague fut en fonction de 1478 à 1786.Il était alors le seul lieu où les Juifs avaient le droit d’être enterrés à Prague. Sa superficie relativement réduite contraignit les défunts à être enterrés les uns au-dessus des autres.

Le cimetière de la Recoleta (Argentine)

Situé en plein cœur de Buenos Aires, le cimetière de la Recoleta se veut être une superbe exposition d’architecture funéraire du XIX^e et du XX^e siècle.

La particularité de ce cimetière ? Aucune pierre tombale n’y est présente, seulement de spectaculaires caveaux et panthéons familiaux. Sculptures, voûtes, marbre et dorures s’y côtoient. Au sein du cimetière de la Recoleta, plus de 84 sépultures sont classés aux monuments historiques.
Parmi les défunts célèbres : Éva Perón, femme politique emblématique d’Argentine, seconde femme du président Juan Perón.