Nécrologie de Christian Bobin

Écrivain et poète français, Christian Bobin est décédé le 24 novembre 2022, dans sa ville natale du Creusot. Il avait 71 ans.

Christian Bobin fut révélé au grand public avec son roman sur Saint-François d’Assise, « Le Très-Bas ». Il publiait régulièrement des textes courts en prose ainsi que des romans. Son dernier ouvrage, publié aux éditions Gallimard, s’intitule « Le Muguet rouge ».

Christian Bobin
  1. Écrire un message de sympathie

  2. Allumer une bougie de deuil

Christian Bobin, sa passion pour les livres

Christian Bobin est le né 24 avril 1951 dans la commune du Creusot (Saône-et-Loire), d’un père dessinateur et d’une mère calqueuse. Il s’intéresse aux livres dès son plus jeune âge. À 15 ans, il commence à creuser plus profond dans le monde mystérieux de l’écriture. Il décide alors de réaliser les études qui vont l’aider à devenir écrivain. Il entre ainsi dans une école supérieure pour se familiariser avec la philosophie. Son inspiration lui vient de philosophes et théologiens célèbres à l’image de Spinoza, Kierkegaard ou encore Platon.

Christian Bobin commence à écrire, encouragé et soutenu par des connaissances comme Laurent Début. Son premier ouvrage intitulé « Lettre pourpre » est publié par la maison d’édition Brandes en 1977.

Son inspiration lui vient de philosophes et théologiens célèbres à l’image de Spinoza, Kierkegaard ou encore Platon.

Christian Bobin, un style d’écriture simple en proses

Christian Bobin est connu pour son style à la fois singulier et profond. Une fois la plume couchée sur papier, il n’arrête plus d’écrire. Il sort ainsi de nombreux ouvrages – romans et essais, recueils de poésie. Il se fait tout particulièrement connaître avec « Le Très-Bas », un livre sur Saint-François d'Assise, publié par les éditions Gallimard en 1992. Celui-ci est distribué à plus de 100 000 exemplaires. L’auteur reçoit même deux prix littéraires : le prix des Deux Magots et le grand prix catholique de littérature.

En tout, Christian Bobin laisse derrière lui une centaine d’ouvrages parmi lesquels : « La plus que vive » ; « Pierre, » ; « La folle allure » ; « « La grande nuit » ; « Le muguet rouge »...

Antoine Gallimard se souvient de lui et laisse un message touchant sur les réseaux sociaux : « Lisons Bobin, il nous soigne de la tristesse et du scepticisme, il nous invite à une quête de la joie avec ses mots d’emprunts d’une grande sensibilité (…) Son sourire, sa joie, son humanité vont nous manquer ».

La ministre de la Culture, Rima Abdul Malak lui rend hommage en ces termes : « Être de poésie, solitaire généreux, Christian Bobin nous a offert pendant près de cinquante ans une exploration de thèmes que nous avons tous en partage : le deuil, la sensibilité à la nature, le passage du temps, l’intimité et, toujours, le besoin de recueillement ».