Avis de décès de Pierre RITOUET

Quelle tristesse d’apprendre ton départ. Tu fais partie des souvenirs de ma vie. Nous nous sommes rencontrés à Saumur en 1965, tu étais tout jeune. C’est là que tu as fait tes premiers pas dans l’Architecture. Un Cabinet venait de se créer dont tu fus le premier « Grouillot », et bien vite tu t’es révélé comme un personnage attachant, plein de fougue (trop parfois…) toujours en action. Dans ce Cabinet tu as su trouver ta place et te faire apprécier grâce à tes qualités professionnelles et humaines, puis au fil de son développement, t’affirmer, être créatif, sans oublier tes facéties qui amusaient tout le monde, car ce cabinet « sérieux » avait aussi conservé un petit côté potache. Nous étions des collègues et bien plus encore. Tout cela est resté gravé dans ma mémoire. Nous nous sommes parfois perdus de vue mais nous sommes toujours restés en contact. La vie t’a amené à Lyon où tu as fait l’Ecole et obtenu un titre d’Architecte avant de créer ton Cabinet avec succès. Lorsque je suis arrivé en Rhône-Alpes, nous avons eu le plaisir de renouer connaissance et de nous rencontrer à nouveau. A travers ce mot, j’ai tenté modestement d’évoquer le personnage unique que nous pleurons tous.

Je me souviens Pierre de notre rencontre chez André Pegaz à la Verpillière, alors que j'étais tout jeune étudiant à l'Ecole d'architecture de Lyon. Puis, je me souviens du jour où tu m'as demandé de venir faire des concours chez toi, au 3 rue du Bœuf, dans le Vieux Lyon. On commençait par l'apéro à ton agence, puis dîner chez Medi, rue St Jean, face au Palais de justice, on repassait par ta cave pour prendre une ou 2 bouteilles pour la nuit. Et on se mettait au boulot. Les idées fusaient, les échanges et débats étaient passionnants. Moi, jeune étudiant, déjà en libéral, j'étais passionné par tout ce foisonnement de créativité. La nuit passée dans cette rage de gagner à tout prix ces concours, aux aurores, nous nous quittions. Je rejoignais les quais de Saône, tentais de reprendre ma 4L, qui se retrouvait coincée derrière 2 ou 3 voitures de fêtards attardés. Combien de fois dus je rentrer à pied ou en taxi... Combien d'autres matins, l'hôtel de la Cour des Loges en chantier, que réalisait Yves Boucharlat, chez qui j'avais travaillé précédemment, je dus passer au travers de la cabine d'un camion de livraison, pour atteindre la porte du 3 rue du Bœuf. Nous enchaînions les concours pour la Mutualité du Rhône, le réamenagement de la ZUP de Torcy au Creusot, le téléphérique de Briançon, l'héliport de Monaco, l'aménagement du centre ville de Sérézin du Rhône, et bien d'autres encore... Tu me fis travailler sur le projet de la maison de Henri et Christine Trzeciak à Chaponnay, dont je fis la connaissance des années plus tard. Tu m'as fait découvrir les œuvres de Dominique Imbert, j'ai 2 cheminées Focus chez moi. Lors de l'achat de la seconde j'ai eu la chance de rencontrer l'un de tes fils, qui nous avait, Catherine et moi, superbement accueillis. Tu as participé à me forger, tout comme Régis Zeller et André Pegaz, dans ce fabuleux et passionant métier, mais très dur aussi, pour qu'à 24 ans, mes deux diplômes en poche, Architecte et urbaniste, je créais immediatement, au lendemain mes soutenances, ma propre agence. Puis nous nous sommes croisé, recroisés, à Infobatir chez Michèle Joatton, au Mat chez Roger Monnami, chez André et Nicole Thyvel, dans différents lieux, j'avais toujours grand plaisir à te revoir, et bien évidemment dialoguer avec toi. J'espère que tu as rejoint aujourd'hui l'imaginaire de ton magnifique sigle, ce soleil levant et couchant, grand rond rouge trônant fierement au centre de ton trait gras et noir, aux belles ondulations raffinées, comme métaphore de ton très cher val de Loire. Merci pour tout Pierre, une immense fierté de t'avoir rencontré. Mais un grand regret, maintenant que j'avais atteint l'âge de la retraite, ayant parlé de toi il n'y a encore que quelques semaines chez nos amis Philippe et Evelyne, optique des créateurs, où nous avions pu admirer les dernières sculptures de ta compagne Catherine, je m'étais promis de t'appeler enfin pour partager ce déjeuner, si souvent évoqué. La vie est fort belle, mais elle va si vite, qu'elle en est bien courte. Merci encore une fois Pierre, tu feras toujours partie de mes belles rencontres. Repose en paix, tu l'as bien mérité, et toutes mes pensées vont aujourd'hui vers toute ta famille, qui t'étais si chère. Hervé VINCENT

Pierre toute la Famille SACCO est triste tu as partagé la vie de l'entreprise avant même sa création. Au revoir notre Ami et Architecte préféré

Contrairement à mes collègues Jean-Michel et Christophe, on n’a jamais eu l’occasion de travailler ensemble. Mais, à chaque fois que je venais sur Lyon, tu essayais de nous réunir pour un dîner où on revisitait le passé. Continue ton métier d’architecte la haut

Nous avons été très touchés d'apprendre la disparition de Pierre. Au-delà de l’architecte talentueux qui a su donner vie à l’extension de notre maison, nous gardons le souvenir d’un homme profondément humain, et généreux. Il avait su tisser un lien unique avec chacun d’entre nous, même avec mon père, qu’il estimait beaucoup, et avec notre fils, à qui il avait offert un petit casque pour suivre les travaux comme un vrai pro. Ca reste un souvenir précieux et ému de sa bienveillance 10 ans après. Nous partageons votre peine et vous adressons nos pensées les plus sincères. Avec toute notre sympathie, Anne, Emmanuel, Clément et Hugo

Pierre, quelle personne extraordinaire tu as été. Ta gentillesse et ta bonne humeur resteront gravées dans nos mémoires. Toutes nos pensées vont vers tes enfants et vers Catherine en ce moment très difficile.

Alors que tu as démarré ta carrière chez Jacques et Yann, tu m'as proposé juste après mon diplôme de venir travailler quelques jours à ton agence en novembre 1987, j'y suis resté 4 ans ! Je me souviens de ton enthousiasme, de ta générosité, de ton humour, et aussi plus tard de tes passages en Anjou, entre famille et amis. Il y a encore quelques mois, tu m'as envoyé des albums souvenirs avec des photos : quel plaisir ! De nos dernières conversations téléphoniques, je retiens la douceur de ta voix et ton humour, malgré ton dernier "cadeau de Noël", comme tu disais... Nous gardons un merveilleux souvenir de toi et te remercions de tout ce que tu as fait pour nous. De tout coeur, avec notre amitié, Pierre et Valérie

Alors que tu as démarré ta carrière chez Jacques et Yann, tu m'as proposé juste après mon diplôme de venir travailler quelques jours à ton agence en novembre 1987, j'y suis resté 4 ans ! Je me souviens de ton enthousiasme, de ta générosité, de ton humour, et aussi plus tard de tes passages en Anjou, entre famille et amis. Il y a encore quelques mois, tu m'as envoyé des albums souvenirs avec des photos : quel plaisir ! De nos dernières conversations téléphoniques, je retiens la douceur de ta voix et ton humour, malgré ton dernier "cadeau de Noël", comme tu disais... Nous gardons un merveilleux souvenir de toi et te remercions de tout ce que tu as fait pour nous. De tout coeur, avec notre amitié, Pierre et Valérie

Nous sommes tellement navrés et bien tristes de cette affreuse nouvelle. Toutes nos sincères condoléances à toute la famille. Marc et Denis

Je suis profondément attristée par cette nouvelle. Mon parrain a marqué mon enfance d’une manière indélébile. Même si la vie nous a éloignés à mon adolescence, son humour, sa joie de vivre et sa créativité sont toujours restés gravés dans mon cœur. Petite, j’admirais son panache, son esprit libre, un brin rebelle. Il fait partie de ces personnes qui ont façonné ma vision du monde et influencé la personne que je souhaitais devenir. J’aurais tant aimé lui dire tout ça de son vivant. Je comptais justement lui écrire dans les prochains jours… Mais, malheureusement, tout est allé trop vite... J’espère qu’il a pu sentir, à travers mes yeux d’enfant, à quel point j’étais fière de dire qu’il était mon parrain. Repose en paix, mon cher parrain. Tu as pleinement vécu et tu as laissé une empreinte inoubliable. Je suis certaine que tu sauras en laisser une tout aussi forte là-haut.

Nous vous adressons nos sincères condoléances.