Pourquoi la mise en bière ?
La mise en bière est l’un des moments les plus importants lors des obsèques. C’est un moment durant lequel on voit le défunt pour la dernière fois avant la mise en terre. Quelle est l’origine du terme mise en «bière» et comment cette étape se déroule-t-elle ? Voici les réponses à ces questions.
Mise en bière : l’origine du terme
La mise en bière est un acte qui consiste à placer le défunt dans son cercueil. Au cours du VIIIe siècle, les francs transportaient les blessés et les défunts sur une civière en bois appelée « béra ». Ce terme est devenu « bière » au fil des siècles. Même si la civière en bois a été remplacée par le cercueil à partir du XIIe siècle, on a continué à utiliser le terme « bière » dans le milieu funéraire, d’où l’expression.
Mise en bière et réglementation
En France, elle est obligatoire. La famille et les proches de la personne décédée ont la possibilité de se recueillir devant le cercueil ouvert. Pendant le transport du cercueil, il est interdit de l’ouvrir. Le transport du corps du défunt peut être effectué avant la mise en bière ou après.
Dans le cas d’un décès à l’étranger ou causé par une épidémie, le cercueil doit être en zinc. Ce sont les agents des pompes funèbres qui prennent en charge la mise en bière avant l’enterrement (inhumation) ou la crémation (à distinguer d’incinération, terme propre aux déchets).
Si la personne décédée portait de son vivant des prothèses ou des dispositifs médicaux comme un pacemaker, le médecin ou le thanatopracteur doit retirer ces objets avant de mettre le corps dans le cercueil. Une fois fermé, il n’est plus possible de l’ouvrir avant un délai de cinq ans, à moins que le procureur de la République n’en fasse la demande.
Dans le cas d’un décès à l’étranger ou causé par une épidémie, le cercueil doit être en zinc. Ce sont les agents des pompes funèbres qui prennent en charge la mise en bière avant l’enterrement (inhumation) ou la crémation (à distinguer d’incinération, terme propre aux déchets).
Si la personne décédée portait de son vivant des prothèses ou des dispositifs médicaux comme un pacemaker, le médecin ou le thanatopracteur doit retirer ces objets avant de mettre le corps dans le cercueil. Une fois fermé, il n’est plus possible de l’ouvrir avant un délai de cinq ans, à moins que le procureur de la République n’en fasse la demande.
Qui peut assister à la mise en bière ?
Les membres de la famille du défunt peuvent assister à la mise en bière. Pour y assister, il est nécessaire de faire une demande auprès de l’agence de pompes funèbres. Cependant, il est recommandé aux personnes particulièrement sensibles de ne pas y assister, car cela pourrait les affecter émotionnellement.
Dans quels lieux se déroule la mise en bière ?
Le corps peut être mis dans le cercueil dans différents endroits :
Pendant que les responsables manipulent le corps du défunt, il est demandé à la famille de se retirer.
- Chambre funéraire
- Domicile de la famille du défunt
- Clinique
Pendant que les responsables manipulent le corps du défunt, il est demandé à la famille de se retirer.
Le déroulement de la mise en bière
La mise en bière d’un défunt suit une certaine procédure. Tout d’abord, il faut préparer un cercueil qui répond aux différentes normes réglementaires. Il faut ensuite effectuer la toilette mortuaire ainsi que les soins de conservation (le sang du défunt est remplacé par du formol pour conserver le corps).
Il sera, par la suite, possible d’habiller le défunt et de le maquiller. Enfin, on pose sur le couvercle du cercueil une plaque gravée qui comporte, notamment, le nom et prénom du défunt, sa date de naissance et de décès. Le cercueil est après cela scellé.
Il sera, par la suite, possible d’habiller le défunt et de le maquiller. Enfin, on pose sur le couvercle du cercueil une plaque gravée qui comporte, notamment, le nom et prénom du défunt, sa date de naissance et de décès. Le cercueil est après cela scellé.